C’est à la veille de Noël que nous sommes ravis et fiers, avec mes deux associés Julien Carlier et Arnaud Masson, avec lesquels j’en partage à parts égales la paternité, de vous présenter notre dernier né, ce petit film sur un grand cru d’Alsace : Le Zinnkoepflé !
jeudi 24 décembre 2015
jeudi 26 novembre 2015
Leiser - Gaertner, pour redescendre en douceur, vive les grands classiques.
Heureusement nos
promenades épicuriennes ne sont pas faites
que d’envolées féeriques comme celle vécue il y a peu chez Klein à
Wingen-Sur-Moder, on en aurait le tournis et on ne toucherait plus terre.
Non elles passent aussi et surtout par ces maisons et ces assiettes confortables, intemporelles, ces grands classiques grâce auxquels nous avons appris à vivre, aimer, manger.
Non elles passent aussi et surtout par ces maisons et ces assiettes confortables, intemporelles, ces grands classiques grâce auxquels nous avons appris à vivre, aimer, manger.
mardi 17 novembre 2015
Villa Lalique, lumière vaporeuse et ciselée, aperçu de l'immortel génie français
Pourquoi parler de
délices et de notre goût certain pour la frivolité aujourd’hui ?
Parce que c’est ce que j’ai de mieux à faire, c’est ce qui me (et nous) caractérise, et de toute façon je n’ai rien envie de faire d’autre que me réjouir, re-jouir de ces moments épicuriens qui peuplent ma mémoire, qui me rendent meilleur…et si en plus ça peut rendre malade un sous-homme (pour ne pas dire sous-merde, car même la merde a bien meilleur goût) tendance barbares-arriérés, c’est gagné !!
Parce que c’est ce que j’ai de mieux à faire, c’est ce qui me (et nous) caractérise, et de toute façon je n’ai rien envie de faire d’autre que me réjouir, re-jouir de ces moments épicuriens qui peuplent ma mémoire, qui me rendent meilleur…et si en plus ça peut rendre malade un sous-homme (pour ne pas dire sous-merde, car même la merde a bien meilleur goût) tendance barbares-arriérés, c’est gagné !!
Envie d’un peu de
lumière ciselée et vaporeuse et besoin de génie français, nécessaire,
obligatoire, réflexe de survie, exigence de résistance, cette semaine comme
toutes celles qui me restent à vivre.
Alors tout de suite et
sans transition, direction la nouvelle table de rêve du Grand Est, pour une formidable
compilation de tous nos talents et de tout le génie de la France pour les arts
de la table, prélude à l’ART-DE-MIEUX-VIVRE.
jeudi 12 novembre 2015
Mon agréable retour au Bistro des Saveurs, à Obernai
Il y a quelques
semaines, pour couper une journée de route et de sélection de vins pour un
client, je décidai que cela faisait bien trop longtemps que je n’étais pas allé
dans mon bistro préféré, celui des saveurs naturelles et étoilées d’Obernai.
Presque deux ans sans m’y attabler, ça n’était pas arrivé depuis 2007, entre temps c’était plutôt deux fois par an.
Histoire de regoûter à
la cuisine du chef, pour voir si elle avait évolué dans le bon sens, j’ai tenté
un menu 5 plats plutôt que de me faire plaisir à la (courte, très courte) carte ;
avec un plaisir variable, puisque deux plats étaient vraiment au (top)niveau de
ma mémoire, quand les autres m’ont semblés moins percutants que dans mes délicieux
souvenirs d’antan.
lundi 9 novembre 2015
Le Grand Cru Zinnkoepflé, mise en bouche
Depuis plusieurs mois on tourne autour et à l'intérieur du Grand Cru Zinnkoepflé pour en comprendre le génie.
Avec mes deux associés nous nous lançons maintenant dans la dernière phase : le montage final de notre second court-métrage dédié a un des plus Grands Terroirs d'Alsace mais avant cela, pour vous donner soif et envie, on vous livre cette petite mise en bouche.
Avec mes deux associés nous nous lançons maintenant dans la dernière phase : le montage final de notre second court-métrage dédié a un des plus Grands Terroirs d'Alsace mais avant cela, pour vous donner soif et envie, on vous livre cette petite mise en bouche.
jeudi 29 octobre 2015
Asian Tapas à Riquewihr, et bien plus que ça
Des « tapas
asiatiques »…et à Riquewihr en plus…franchement, on aura tout
vu !!
La proposition peut paraître pour le moins incongrue, le nom du lieu fait un peu peur, mais si vous osiez passer cette porte de pure winstub et faire un peu confiance au maître de maison et à son épouse, ou a défaut à votre conciergerie épicurienne favorite, vous se seriez pas à l’abri d’une très belle surprise.
La proposition peut paraître pour le moins incongrue, le nom du lieu fait un peu peur, mais si vous osiez passer cette porte de pure winstub et faire un peu confiance au maître de maison et à son épouse, ou a défaut à votre conciergerie épicurienne favorite, vous se seriez pas à l’abri d’une très belle surprise.
Car cet Asian Tapas
n’est rien d’autre qu’un véritable bar à sushis, tenu de main de maître par les
Aubron, et animé par une véritable sushi chef(e) de première qualité.
vendredi 9 octobre 2015
La Nouvelle Auberge à Wihr-au-Val, sans surprise, un très beau menu gourmand.
Quand le vendredi sonne
plus creux que d’habitude, j’en profite souvent pour faire une parenthèse
gourmande et réviser mes (adresses) classiques ; quel bonheur de passer quelques
heures en terre épicurienne, à partager un menu, sans grandes surprises certes,
mais avec beaucoup de plaisir.
mercredi 30 septembre 2015
Les « Grands Terroirs d’Alsace », reçus au Sénat, merci Oenovidéo !
Il y a des jours comme ça où le programme est pour le moins excitant et ce fut le cas ce dernier mercredi 23 septembre ; en effet, nous étions reçus en grande pompe au Sénat, pour nous y voir remettre le « Prix de la Meilleure Image » pour notre court-métrage sur le Grand Cru Schlossberg (retrouvez-le ICI).
Crédit Photo (haut) : Isabelle Scotta
vendredi 25 septembre 2015
Le thon (rouge et de Méditerranée), c’est bon ! (vous pouvez y retourner)
Le thon rouge, il ne
fallait plus en manger…c’était une question de bon sens.
Pour ma part, je me suis tenu à deux fois par an depuis environ 8-10 ans, une fois à la maison, une fois au restaurant.
Pour ma part, je me suis tenu à deux fois par an depuis environ 8-10 ans, une fois à la maison, une fois au restaurant.
Comme quoi avec un peu
de retenue, dans les filets comme dans l’assiette, en 10 ans, les stocks
peuvent se remettre en forme, car c’est un fait établi, et cela fait une
vingtaine de mois qu’en direct de la belle bleue, les pêcheurs et même quelques
biologistes honnêtes sourient à nouveau en pensant à ce poisson-symbole.
lundi 14 septembre 2015
L’Alchémille à Kaysersberg, la jeune table nature, déjà presque mature !
C’est la première table
qui (re)fait frétiller les papilles autour de KB, en attendant la fin de l’année
et une autre belle arrivée annoncé dans le quartier. C’est surtout une des
tables dont on cause dans cette vallée obnubilée par la verte nature alentour,
et elle est pile dans le bon registre.
lundi 7 septembre 2015
Pour une Siesta épicurienne, une plage gastronomique, en ville, en Corse...
Après une grande semaine
de reprise reviennent déjà les images et les senteurs de notre été, on sait
qu’on tiendra jusqu’à l’an prochain pour en croquer à nouveau mais on rêve de
pouvoir y retourner, en un claquement de doigts, pour quelques heures de purs bonheurs,
comme sur cette plage jaune pour une Siesta épicurienne, dans l’anse de l’Ile
Rousse.
mardi 28 juillet 2015
Accord vies, mets et vins inoubliable, à l’Auberge de l’Ill !
Une vie dédiée aux
plaisirs du goût partagés est remplie de mille moments délicieux : de
l’attirance-répulsion de la « première gorgée de bière » aux
scintillements divers provoqués par les plus grands des grands crus de
Bordeaux, de la simplicité d’une charcuterie grasse mais tellement délectable à
ces grands plats de la gastronomie française qui nécessitent dix bras et deux
estomacs.
Qu’on les apprécie à
même le comptoir à la propreté douteuse de cette gargotte où vous aimez à vous
cacher ou dans des palais babyloniens, ou mieux encore, alsaciens, chaque moment-épicurien tatoue une
partie cachée de votre cerveau avide de souvenirs.
La semaine passée, dans
ce qui est ce temple de l’art-du-mieux-vivre à l’alsacienne, dans cette auberge
magique qui efface vos petits et grands soucis et vous lave la tête de toutes ses
pesanteurs, nous avons passé un moment inoubliable, unissant vies, mets et
vins.
vendredi 10 juillet 2015
Chez Charles, Lumio, un petit goût de paradis qui laisse sur sa faim
De retour de Corse où
j’ai passé deux grandes semaines de bonheur et de farniente épicurien en mode
« décrochage », à base de bouteilles et de plages fraîches, détendues
et gourmandes, j’ai craqué, et j’ai dû (on est addic-table ou on ne l’est pas)
aller taster la grande table des environs.
En Balagne, entre
Ile-Rousse et Calvi, il y a la Signoria que nous avions déjà fréquentée en 2012
(voir le compte-rendu épicurien ici)…d’ailleurs, depuis, mes contacts sur l’île
n’ont fait que confirmer mon ressenti. Mais il y a aussi la table de
« Chez Charles », à Lumio, et c’est cette table qui m’intéressait
cette année.
Tout d’abord
plongeons-nous dans le cadre, je ne reviens pas sur la fabuleuse beauté de ce
coin de Corse, un peu moins irréelle que celle du Sud, plus terre-à-mer, le
village de Lumio est croquignolet comme beaucoup, l’hôtel est beau et
certainement très confortable, la terrasse est jolie ; qu’elle dommage pourtant
qu’elle se situe au bord de cette route, heureusement pas encore trop passante
au 20 juin…mais qui fait peur pour la période 15 juillet/15 août.
mercredi 17 juin 2015
Notre film "Schlossberg", primé dans un festival international !
Une très belle nouvelle nous est arrivée ce dimanche : notre court-métrage dédié au premier des grands terroirs d’Alsace : le Grand Cru Schlossberg, a remporté le « Prix de la meilleure image » du 22ème festival international des films sur la vigne et le vin, appelé « ŒNOVIDEO ».
Nous étions en compétition avec plus de 130 films, provenant de 16 pays différents, certains de ces films étant produits et réalisés par 10 chaînes de TV. Le Grand Jury a finalement primé 14 films, de 8 pays, dont le nôtre.
Nous sommes désormais attendus le 23 septembre pour recevoir notre prix au Sénat…ehhhh oui...rien que ça !!
mercredi 3 juin 2015
Mes quelques plats préférés, d’un traiteur-italien-étoilé !
Un traiteur italien on
connaît, un italien-étoilé (en France) ce n’est déjà pas courant, mais un
traiteur-italien-étoilé, ça c’est vraiment rare…et quand il se trouve à Colmar, votre serviteur ne peut qu’adorer.
Pour être plus précis,
il n’est plus étoilé Michelin depuis quelques années (20 en fait déjà) mais sa
cuisine, sur certaines assiettes, l’est assurément toujours. Cet ovni c’est
Alberto Bradi, arrivé d’Alghero, passé par les couloirs feutré au service de
quelques palaces suisses ; il débarque en 1981 à Colmar, autodidacte
complet, il fut pourtant le seul étoilé italien de province pendant de longues
années. Depuis 20 ans il est traiteur-top-quali et tenancier d’une petite table
d’hôtes dans sa boutique, c’est sur celle-ci qu’il m’est arrivé ces derniers
mois de croiser ce genre d’assiette :
vendredi 29 mai 2015
Notre film sur le Schlossberg est nominé dans un grand festival !
En voilà une bonne
nouvelle, qui est arrivée quelques jours après sa sortie officielle :
notre court-métrage sur le Grand Cru Schlossberg est officiellement nominé au
plus sérieux des festivals de films et d’images dédiés au monde du vin :
« OENOVIDEO ».
jeudi 21 mai 2015
Le court-métrage "Schlossberg" et les « Grands Terroirs d’Alsace »…..Première !
Cela faisait plusieurs mois que nous voulions vous présenter notre petit bébé : ce court-métrage sur le fameux Grand Cru Schlossberg, qui est, à l’évidence, un des plus « Grands Terroirs d’Alsace » !
Alors…Prêt ??...3, 2,1…Dégustez !!!
jeudi 7 mai 2015
Un vrai plat d’anthologie gourmande signé Laurent Arbeit !
Des plats comme ça, on en croise pas tous les jours, ni tous les mois, peut-être tous les ans, quand on est chanceux. Même si souvent j’use et abuse de termes grandiloquents et déclamatoires, ici, « l’anthologie gourmande » est bien méritée.
jeudi 30 avril 2015
Reretour à la Brasserie Côté Cour, à Colmar !
Ça faisait
bien longtemps que je n’étais pas retourné manger dans la fameuse brasserie du
« tout Colmar », dans ce recoin élégant, en dehors de la foule et du
vent. La faute à un rapport qualité/prix/plaisir et un service qui ne me
convenaient plus.
Alors comme, en plus de la déco, ce « place to eat » colmarien a eu la bonne idée de revoir totalement sa carte et pas mal de son personnel de service, que le temps s’y prêtait admirablement, nous y sommes allés pour vous.
Alors comme, en plus de la déco, ce « place to eat » colmarien a eu la bonne idée de revoir totalement sa carte et pas mal de son personnel de service, que le temps s’y prêtait admirablement, nous y sommes allés pour vous.
mercredi 22 avril 2015
Un repas Chez Yvonne, à Strasbourg, pour manger une institution
Il y a peu, par un jour
de « moins beau », il nous vint l’idée de manger une institution
strasbourgeoise, The Winstub à l’Alsacienne, LA seule vraie institution en la
matière.
Finalement elle est de
celle que l’on croit connaître par cœur tant on nous en parle, mais on se souvient
que l’on n’y a pas mis les pieds depuis quelques dizaines d’années, alors que,
visiblement, tout le paysage culturel et politique français et international
vient là très régulièrement.
jeudi 2 avril 2015
L’Agneau majuscule, très simplement cuisiné-maison ou magnifié et 100 fois étoilés
L’agneau sera à
l’honneur ce week-end, du moins je l’espère…c’est la saison après tout, et il n’y
a rien de meilleur que la saison.
Avant de se régaler de
ces gigots et autres épaules, un peu grillés mais surtout cuits lentement et
plus ou moins longuement dans les plats, lèche-frites et cocottes familiales,
mettons-nous tous ensemble en appétit.
jeudi 26 mars 2015
Un grand plat de veau panoramique, par Jean-Philippe Guggenbuhl
La générosité d’un chef
est un bon marqueur de son amour du métier et de son respect du client. Bien
sûr remplir une assiette à ras-bord de grossière pitance n’a jamais fait un
beau plat, ni un bon plat, mais quand c’est bon, et qu’en plus on en a presque
trop (tout est dans le presque), on touche au bonheur ultime.
Cette « assiette
autour du veau », intitulé un peu pauvre mais néanmoins clair pour ce
grand plat panoramique dégusté il y a quelques mois, au cœur de l’hiver, à La Taverne Alsacienne du chef et de la famille Guggenbuhl, est un plat dont on se
souvient longtemps.
mardi 17 mars 2015
Un beau vin d'Alsace et quelques mariages divins...Vol 1
Auxerrois Vieilles
Vignes 2010 – Domaine Paul Blanck
& quelques idées d’accords divins...
A l’ouverture, et en
regardant ce vin en face, on lui trouve une robe étincelante, la lumière semble
s’y engouffrer pour rebondir sur une myriade de facettes, elle se revêt d’un
jaune d’or tendre. Le nez de ce vin se présente instantanément sous son plus
beau jour, il semble avoir atteint un début de plénitude sereine, avec un
fruité soutenu, mais agréablement acidulé. On y
trouve le jus de quelques fruits jaunes, de la pulpe de pamplemousse
rose et un air de coquillage blanc.
La bouche est d’une
complémentarité réjouissante, elle suit le même chemin, tendre au départ, elle
se poursuit, vivifiante, dynamique, et développe une belle persistance
aromatique et un superbe fruité éthéré.
vendredi 13 mars 2015
Spots pour apéro « parigo pas gogo », dans le 6ème !
A Paris les tentations
épicuriennes semblent être à tous les coins de rue, mais dans certains quartiers
trop bienfamés, vu les tarifs prohibitifs, il vaut mieux bien choisir son spot,
ça tombe bien, j’en ai deux pour vous.
mercredi 4 mars 2015
Grandes volailles traditionnelles et…maturées, by Fred Ménager
Une volaille magnifique,
mais néanmoins rustique, depuis quand n’en avez-vous pas croisée ?
Une volaille que l’on peut/doit faire maturer vingt jours pour en retirer la substantifique moelle, vous aviez déjà goûté ?
Une volaille que l’on peut/doit faire maturer vingt jours pour en retirer la substantifique moelle, vous aviez déjà goûté ?
Moi c’est désormais
chose faite, merci Fred Ménager !
jeudi 26 février 2015
Dernière renaissance hédoniste : Vive le France ! Dîner du 8 décembre 1989
Finissons-en avec cette
croisière gastronomique de rêve au goût doux-amer « d’abus de bonnes
choses ». Et tant qu’à en finir, continuons sur notre lancée et allons
plus loin encore, avec ce dernier dîner tenu de main de maitre par des palaces
parisiens et de la Côte d’Azur, du temps où il y avait encore une majorité de
clients français dedans…
mercredi 18 février 2015
Chapeau bas pour ce magnifique Menu libre signé M.William Frachot !
Lors d’un détour heureux
de fin d’année dernière, j’ai enfin eu le temps - et les moyens - de m’arrêter
quelques heures dans les infréquentables venelles dijonnaises, goûter à la
cuisine de celui que j’avais repéré depuis une petite dizaine d’années,
aujourd’hui 2zétoilesmichelin : le Chef William Frachot !
J’ai mis du temps à vous
en faire le récit – beaucoup de travail en ce moment, merci à vous mes clients,
car sans vous, moins de liberté pour moi – mais vous allez voir que ça valait
le coup d’attendre : quel magnifique menu, quelle belle cuisine qui,
excitant les papilles et cajolant l’appétit, va droit au cœur.
jeudi 12 février 2015
Renaissance hédoniste : Vive le France ! Dîner du 7 décembre 1989
J’ai décidé de laisser
tomber le menu des dames du dîner du 6 décembre, non par misogynie mais parce
que, franchement, le plateau est bien moins passionnant que les autres, avec en
guest star une certaine Denise Fabre…gloups… ; le menu était beau tout de
même et on s’imagine bien goûter les gambas à la crème d’ail de Brigitte Huerta
sur un Carbonnieux 1983 et la grillettes (?!?) de canard au vinaigre et au miel
de Christiane Massia sur un Château Clinet 1975.
Alors, passons
directement à l’ode à cette région et à cet univers gastronomique et presque
philosophique qui me passionne et me réjouit les papilles depuis ma plus tendre
enfance, en route pour ce dîner Provence du 7 décembre 1989.
vendredi 6 février 2015
Renaissance hédoniste : Vive le France ! Dîner du 5 décembre 1989
En remontant à bord de
ce paquebot mythique, suite à une escale à Saint Thomas, un grand menu du
sud-ouest attendait ceux qui avaient encore faim de France.
La sélection des chefs était
moins intemporel que pour les autres menus : Daguin restera immortel dans
la région (parce qu’il le valait bien), Trama est toujours là, mais on a perdu le
souvenir de Coscuella et Vanel.
samedi 31 janvier 2015
Renaissance hédoniste : Vive le France ! Dîner du 4 décembre 1989
Pouvait-on imaginer, à
la fin des années 80 plus encore qu’aujourd’hui peut-être, faire une croisière
en l’honneur de la France gourmande, sans faire une large escale à Lyon ?
Impossible.
Toutes les générations
des fines et grandes gueules de l’époque, fidèles du pot de Maçon et de la
quille Fleurie, sont réunies ici, Lacombe, Vettard, Bocuse et Troisgros.
vendredi 30 janvier 2015
Pour revenir sur terre, charcut' et raviolis, le meilleur de la simplicité italienne, à Colmar.
Y a pas que les
croisières pour ultra-happy few à l’autre bout du monde, sous une avalanche
d’étoiles, pour célébrer la gastronomie, et heureusement, même s’il faut avouer
que j’ai toujours aimé rêver un peu.
Mes lecteurs et/ou
ami(e)s fidèles le savent, je suis un éclectique des mandibules, un ouvert
du clapoir, et un peu de charcuterie sélectionnée et de véritables raviolis
frais suffisent largement à mon bon bonheur, et comme on a ça sous la main à
Colmar, pourquoi s’en priver ?
lundi 26 janvier 2015
Renaissance hédoniste : Vive le France ! Déjeuner du 4 décembre 1989
Après les glorieux
troizétoiles indéboulonnables, le déjeuner suivant avait enchaîné avec la
« jeune garde » parisienne, pour récupérer, avant un nouveau dîner ode
aux glorieux lyonnais.
Ce qui est excellent, 25
ans plus tard, c’est de regarder l’actualité de ces plats et la justesse du casting, avec les petits
nouveaux d'alors, nommés Vigato, Savoy, Lenôtre…
vendredi 23 janvier 2015
Renaissance hédoniste : Vive Le France ! Dîner du 3 décembre 1989
Penchons-nous avec grand
appétit sur le menu du dîner du dimanche 3 décembre 1989, un des plus grands
repas imaginés par le génie culinaire de l’époque, dont tous les chefs présents
sont encore à la place qui est la leur 30 ans plus tard…au firmament des tables
triples étoilées, même après avoir passé la main à la nouvelle génération,
preuve du bon choix de l’époque, mais surtout que grande famille et bon sang ne
sauraient mentir !
mercredi 21 janvier 2015
Renaissance hédoniste : Vive Le France ! Déjeuner du 3 décembre 1989
Second menu, au déjeuner
suivant, le dimanche 3 décembre 1989, pour sans doute une des plus grandes
journées qui soient dans la vie de bien des hédonistes présents sur cette
croisière mythique. Un déjeuner signé par les papes parisiens de l’époque,
avant un repas du soir à 15 étoiles ou presque, mais commençons par revenir sur
ce repas « léger » du midi sous le signe du Jura :
Saumon
mariné à l’aneth
Louis Gondard, Le Jules Verne, La Tour
Eiffel, Paris
Casserole
de filets de sole
René Lasserre, Paris
Escalopes
de ris de veau au vin jaune du Jura
Louis Gondard, Le Jules Verne, La Tour
Eiffel, Paris
Salade,
comté et reblochon
Soufflé
glacé au Cointreau
Pierre Ducroux, Le Fouquet’s, Paris
lundi 19 janvier 2015
Renaissance hédoniste : Vive Le France ! Dîner du 2 décembre 1989
Premier menu, daté du
samedi 2 décembre 1989, un menu finalement assez classique, sans doute pensé
pour se rassurer et dompter la bête, parce que sortir une pluie d’étoiles, à
chaque repas, pour 1 800 couverts (en deux services, si mes informations
sont bonnes), dans une cuisine de bateau, ce devait être un sacré tour de
force.
Ragoût
d’escargots
Jean-Pierre Billoux, La Cloche, Dijon
Gaspacho
de homard
Francis Garcia, Le Chapon Fin,
Bordeaux
Filet
de turbot aux artichauts, sauce légère aux truffes
Richard Coutanceau, La Rochelle
Sorbet
au marc de Bourgogne
Filet
de bœuf poêlé, sauce marchand de vin
Jean-Pierre Billoux, La Cloche, Dijon
Epoisses
Petit
gâteau au café, sauce arabica
Richard Coutanceau, La Rochelle
Ou
Turrón
aux fruits frais au Cointreau
Francis Garcia, Le Chapon Fin,
Bordeaux
vendredi 16 janvier 2015
2015 et ses bonnes révolutions ! A l’image de cette renaissance du France, il y a 25 ans !
Dans ce monde de brutes
qui jamais, ou presque, ne nous laisse nous reposer, vivre notre vie et nous
laisser espérer en des jours meilleurs, il nous faut, dès ces premiers jours de
2015, prendre de bonnes révolutions. Car oui, il y a de bonnes
révolutions !!
De celles qui nous
permettront de créer le monde de demain, de vivre tranquillement notre liberté
durement arrachée au fil des siècles, la liberté de vivre tout simplement,
selon notre goût et notre culture, avec intelligence et respect, mais aussi
avec une volonté farouche. Qu’il nous soit possible de rêver et de croire en
nos rêves…comme ces joyeux fous qui ont fait renaître « Le France », le
plus beau paquebot au Monde, il y a 25 ans, le temps de la plus grande
croisière épicurienne de l’histoire.
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