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mercredi 24 avril 2013

Le Flocon de Sel du Chef Emmanuel Renaut, à Megève, menu dégustation d'intersaison, hiver/printemps...


A la fin de cette belle semaine de quiétude épicurienne dans le Jura et en Savoie, au bout du chemin se trouvait un "Flocons de Sel" qu’il me fallait absolument goûter, pour mon propre plaisir bien sûr, mais aussi pour le partager avec vous...

J’arrive donc devant ce chalet qui ne paie pas de mine dans le décor mégevan, et me dirige tout de suite vers ce salon agréable, en demi-niveau et à la décoration de bon ton. Lieu et jour de fête obligent, je me laisse tenter par une coupe de Champagne, un Larmandier-Bernier, mon chouchou, auquel je trouve qu’il manque quelques bulles. 

Avec cela, je me jette sur la première bouchée, toujours un bon marqueur pour un repas : un beignet montagnard, au lait, un travail de texture et de fadeur plus intéressant que délicieux. La séquence suivante est un crescendo tout en simplicité : un gâteau savoyard à la betterave-framboise, une tartelette printanière très précise au milieu et un toast au chèvre superbe, fine tranche craquante, quenelle de chèvre piquée d’œufs de poisson…ça y est, on à hâte d’en découdre avec la cuisine du Chef Renaut.





On descend d’un étage en rêvant de grimper au rideau, on prend possession des lieux et on s’y installe d’autant plus avec cette cristalline de champignons, en sucré-salé, que l’on nous dépose.  L’effet est superbe, on profite en deux bouchées de toutes les sensations, sucré-champignons-salé, une vraie belle idée d’une finesse absolue. 




Ensuite on apprécie cette tartelette d’oignon doux-confits et d’oxalys, tout en douceur, avec l’oignon en prééminence prolongé par le végétal léger et discret, et pour en finir avec le commencement, on déguste une petite attention, une « image de printemps », pleine de champignons inconnus - hygrophores et mousserons des prés - et de radis croquants et assaisonnés d’une neige végétale au pourpier des prés. 


dimanche 21 avril 2013

Pinot Auxerrois 2008, Vieilles Vignes du « H », Domaine Josmeyer, noblesse plébéienne

C’est l’histoire d’un vin atypique, sûr de lui et de sa force, tellement qu’il se fout totalement d’être fait d’un cépage de prolétaire planté sur une des terres les plus nobles de sa région…et vous voulez que je vous dise, cela lui fait le plus grand bien.

Au menu : un vin de la fameuse famille Meyer, du Domaine Josmeyer à Wintzenheim, un pinot auxerrois et des pieds de vigne de plus de 60 ans apparemment, plantés sur le Grand Cru Hengst par des aïeux inspirés.

A l’ouverture, il nous dévoile sa robe diaphane, légèrement jaune argenté ; il nous fait sentir toute sa vigueur et un côté végétal signé, très vigne vierge. Pourtant sa bouche est d’un sérieux, d’une puissance, d’une simili-dureté qui lui donne presque une fraîcheur électrique.

Si ces caractéristiques ne sont pas étonnantes sur un tel millésime d’acidité et sur un terroir aussi puissant, ce cépage « simple » nous surprend par sa tenue impeccable, et parce que nous pensions qu’avec cinq ans de bouteilles, il se serait un peu détendu.



Mais force est de constater que, même après deux heures d’aération, il garde ses particularités avec une robe qui tire de plus en plus vers l’or blanc, un nez qui montre des traces de groseille (à maquereaux) et de prune blanche, et une bouche qui s’intègre certes de plus en plus, mais qui évoque maintenant un côté poivré en final, presque wasabi ! (ou raifort pour les alsaciens)


lundi 15 avril 2013

Mondeuse 2008, Domaine Dupasquier, pour se mettre en bouche


Cette semaine je serai en vadrouille épicurienne en haute terre de Jura et de Savoie, inutile de dire que ces moments de recherches et de découvertes sont primordiaux dans mon "métier" mais il faut surtout avouer qu'ils sont indispensables à mon équilibre personnel.

Je suis donc ravi à l'idée de me plonger dans un océan de chardonnay, poulsard et savagnin, et plus excité encore de renforcer mes connaissances en jacquère, mondeuse et gringet.

Mais avant d'aller loin et haut dans la découverte, reprenons les bases avec cette Mondeuse 2008 de Dupasquier. Un vin à la robe rouge mûre, sombre et profonde. Ce vin à un nez étonnant qui fait penser à l'olive (ou plus exactement à sa saumure), de pivoine et de cassis à l'ouverture. En bouche, il est frais et tendu, sans trop d'aromatique. Le final est dynamique et joue dans des notes très cassis.


Au bout de deux heures d'ouverture, la robe s'obscurcit encore, passe par le rouge persan, avant de se stabiliser sur une couleur carmin-grenat, un peu trouble au coeur.

Au nez, il s'ouvre sur un végétal agréable qui évolue vers le panier de fruits rouge avec une petite acidité, le lendemain il s'y ajoutera un côté "encre de chine". 

En bouche, on retrouve une pointe d'orange sanguine et un vin relativement court, mais qui laisse sa trace. Il n'est pas très large, mais garde ainsi une grande fraîcheur. 

vendredi 12 avril 2013

Le menu de Formule Jeunes, de l'Auberge Frankenbourg, juste en photos

Pour celles et ceux qui souhaitent plus de détails sur le menu de Formule Jeunes (69€, vins-eau-café compris) signé Sébastien Buecher, dans son Auberge Frankenbourg, à La Vancelle, et pour celles et ceux ne peuvent se passer de textes, je vous invite à vous rendre sur le Blog des Etoiles d'Alsace, ou directement vers l'article du compte-rendu épicurien en suivant ce lien ICI.


Foie gras poêlé et citronnelle, endive au balsamique blanc et coquillages marinés

Carpaccio de veau, miel de truffes, granny smith et fêta 

mardi 9 avril 2013

Quelques-uns de mes derniers articles, en anglais dans le texte

Pour les passagers et lecteurs anglophones de mes élucubrations épicuriennes, environ 10% des lectures tout de même, et pour ceux qui n'ont pas encore compris que Webflakes traduisait certains de mes articles en entier, je vous en livre quelques passages, en anglais dans le texte.




Pâques oblige, le dernier article traduit fut celui où je présentais deux excellents pâtissiers et chocolatiers alsaciens qui m'ont été donné de rencontrer dernièrement et dont j'ai eu le grand plaisir de goûter une belle partie de la gamme.

"It’s during these gloomy times that you must fight pessimism with a family reunion that ends blissfully with some pastry and chocolate delights.
This time of year lends much more, with the Easter holidays, and since we find two great confectioners, one in the extreme north of Alsace and the other in the southernmost point of the region, there’s plenty of choice."

Read more HERE 




jeudi 4 avril 2013

Le 1741 - Strasbourg, en quelques photos et autant d'impressions fugaces

Ce n'est pas le style de la maison de donner un avis définitif, sur une table toute neuve, après une seule visite, surtout si celle-ci à été faite suite à une gentille invitation de ma meilleure amie. Posons le décor: nous sommes allés au 1741, en comité restreint et entre copains, pour fêter un bel anniversaire, alors forcément la soirée à été bonne, voire très bonne à certains moments et pour certains plats.

Mais comme c'est "l'adresse dont on  parle", à Strasbourg et ailleurs dans la région, et même dans les espoirs d'étoile Michelin de l'an prochain, je ne voulais pas vous priver de ces quelques photos et impressions qui ne demandent qu'à être précisées au fur et à mesure des retours et des expériences de véritables amateurs, tous fous comme moi de tables soignées.






Et, en parlant de table soignée, le 1741 se pose là, car où que le regard se pose, un détail lumineux et luxueux attire notre regard: ici la photo géante en mode château (les intérieurs du palais Rohan si je ne m'abuse), là le service Hermès ou les couverts Christofle, magnifiques. 
Même les bouches d'aérations, les bouteilles de vins et les lumières au plafond sont incroyablement travaillées ...c'est dire !

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