Suivez le guide...

lundi 21 décembre 2009

Décembre en Alsace

En décembre, c’est l’Alsace tout entière, à la ville comme à la campagne, qui revêt naturellement ses habits de lumière et se tient prête à accueillir le Monde dans ses marchés de Noël.

Elle décline gourmandise et féérie, à Strasbourg comme à Kaysersberg, pour le plus grand plaisir des grands et des petits.



Le premier des ravissements est celui des yeux, car vous serez littéralement enchantés par le scintillement des plus belles rues pavées, par les décors fastueux des villes et charmants des villages.

Et le reste de vos sens ne risque pas l’ennui, car les odeurs de saison envahissent l’atmosphère : bretzels, moricettes fourrées et autres baguettes flambées vous revigoreront.
Ils accompagneront surtout les trop célèbres vins chauds, qui titilleront votre envie plus souvent qu’il ne faut.

Pour le plaisir d’arpenter ces rues au calme et de profiter pleinement de cette ambiance d’un autre temps, il est plus que conseillé de venir en semaine tant le succès est grand.

Mais n’ayez crainte, même au plus fort de la saison, il existe quelques havres de paix et de bon goût, pour qu’après une journée de ballade, le nez au vent, vous puissiez vous reposer et vous régaler en même temps.

Pour une échappée citadine, l’adresse la plus appropriée est le nouveau restaurant étoilé de Strasbourg : l’UMAMI. Avec ses 25 couverts, cette nouvelle table réussit le tour de force de vous isoler en plein cœur d’un quartier très vivant.
On décline sagement ici, une farandole d’épices et d’idées de la planète entière, pour un public aux papilles cosmopolites. Le homard est surélevé par une crème coco, citronnelle et galanga et le magret de canard est allumé par une saucé acidulée au tamarin.

Et si vous êtes plus attirés par l’ambiance de nos villages et que vous ne partirez pas d’ici sans une bonne tarte flambée, à Kaysersberg se trouve l’adresse rêvée : le Flamme & Co.

Non, ce plat de tradition n’est pas enfermé dans son passé, oui il a toute sa place dans une cuisine d’avenir. Il suffit de passer la porte pour se retrouver dans ce restaurant unique qui combine tous les attraits des lounges new-age, flambants-neufs, qui décline des propositions toutes plus alléchantes les unes que les autres.
Car leurs tartes flambées St Jacques-patates douces, Tacos ou Burger, ou encore aux escargots ou aux grenouilles, ce n’est pas juste original ou gadget, c’est surtout très juste et bien bon.

Après cela, avec votre ballade merveilleuse de l’après-midi, vous comprendrez pourquoi l’Alsace fut, est et restera le point d’équilibre entre une tradition farouchement préservée et une ouverture totale sur le Monde.

lundi 14 décembre 2009

Idée-Cadeau: Le 1er Guide des vins pour tous

Bonjour à tous, Voici une idée-cadeau pour un noël plein de tentations,

LE PREMIER GUIDE DES VINS POUR TOUS !!
DIX VITICULTEURS PARMI LES MEILLEURS D'ALSACE *
- 15 € - Envoi postal gratuit

Exceptionnellement, pour vous, du 14 au 24 Décembre, pour deux guides achetés, le troisième vous sera offert.

Parce que la connaissance, comme le plaisir et la passion, ça se partagent...






Voici donc un cadeau parfait pour un Noël épicurien, un Guide bourré d'informations, plein de tentations sur 10 grands noms de la viticulture alsacienne.
(Trimbach, Zind-Humbrecht, Josmeyer, Albert Mann, Bursin et tant d'autres...)

Le seul guide œnologique pour tous, pour tout comprendre et appréhender facilement un Domaine et ses vins ; alors pour les alsaciens, pour les touristes, pour ton père ou ton frère, pour un ami ou un collègue, voilà un petit cadeau parfait qui dévoile les plus belles bouteilles que porte l'Alsace en son cœur.
(Possibilité de joindre une bouteille d'un de ces domaines sur simple demande)

MANTZER ANTOINE
Les Secrets d'Epicure
contact@secrets-epicure.com
http://www.secrets-epicure.com/
06-19-35-14-98


Le saviez-vous : L'Alsace du vin revient sur le devant de la scène nationale, un grand nombre de Domaines travaille formidablement bien depuis de nombreuses années.
En 2010, selon certains spécialistes hautement reconnus, elle est même la région qui compte le plus grand nombre de bouteilles de Grands vins blancs dans tous le pays.
Alors si vous pensiez encore que l'Alsace est souvent synonyme d'acidité mal maitrisée et de sucres résiduels omniprésents, il est grand temps pour vous de dévorer mon petit Guide.

* Une sélection clairvoyante parmi le meilleur de la région, piochée dans les plus beaux Domaines, qu’ils soient classiques ou extravagants, bios ou non, tout jeunes ou plusieurs fois centenaires.

mardi 8 décembre 2009

La Tâche & Bécasse: le génie de la nature, la main de l'homme.

Voici un ‘’petit et léger’’ compte-rendu d’une soirée sur les hauteurs, dans un royaume de saveurs.

J'arrive "faim prêt", fin fatigué à la maison, me gare sur le parking et là, après quelques pas, encore au coin de la ferme familiale j'ouvre mes narines....snif snif....diantre mais ça sent déjà dehors ou je rêve ??......visiblement je ne rêve pas, ça a bien l'air d'être ça.

Je m'approche donc à tout petit pas, profitant de chaque inspiration pour "apprécier" la force de l'effluve.
En entrant dans la cuisine, là ça devient vraiment entêtant, fort, prégnant, une vraie odeur de gras, de feu, de chair et de sang.

Les sens en folie, l’esprit obnubilé, seul mon œil est encore activé, que vois-je malgré sa position hors de vue : une collerette qui me dit quelque chose même de loin….

La bouteille est des plus fatiguée, l’étiquette a pris bien cher, mais y a pas de doute, c’est une grande dame que voila.

Après quelques fouilles méticuleuse on déchiffre les infos : La Tâche - millésime 1984 - numéro 005195 !!!!

Mon esprit rebondit de l'un à l'autre, mon âme papillonne devant les verres, s’imprègne des casseroles pour s'enivrer de ces fumets si renversant.

Bouffée d’émotion, ode à la perfection, voici venu le temps de ma première Société Civile du Domaine de la Romanée Conti, le jour même de ma première bécasse !!!!.


L’ouverture d’un tel petit monument est une sensation toujours magique dont je ne me lasserai jamais, un moment plein de questions et précautions, d’aboutissement et de rêve.

A l’ouverture, je demeure quasiment envoûté par la robe claire, aérienne et épaisse en même temps, du plus beau rouge qu'il m'aie été donné de voir depuis longtemps.
Je prend le verre en main, l'amène à mon nez, inspire, tremble comme une feuille, et repose le verre sans goûter.


Revenons à ces belles bêtes, doucement et sûrement je m'habitue à ces fumets, puissants, carnés, ça sent la vie et la mort aussi.
Ça sent surtout la forêt de fin d'automne et le garde manger d'un ogre négligeant.
Bref ça sent milles et unes choses dont il est certain que nous n'avons pas l'habitude.
Repartons vers le verre où m'attend ce jus des fruits du jardin des Hespérides ; inspiration profonde, et là, je suis instantanément transporté en plein cœur d'un jardin de curé, entouré de dix essences de roses anciennes, on s'y croit, sans même fermer les yeux.
En bouche, c'est encore différent, fruité en beauté, poli par le temps, fumé élégant.......c'est pas que ce soit immense ou impressionnant, non c'est juste la définition du BON !.

Je sers de grand verre à chacun, on pose bête et tartines sur la table, et en avant l’aventure, on commence à la fourchette, 1 minute 30 plus tard on dégage nos couverts pour attaquer avec les doigts.
Sourire figé sur un rictus carnivore, on attaque les petites pattes, toutes confites-grillées. Rahahahhahahalalalallalalalala lovely.


A partir de ce moment, la famille vibre ensemble, tapant dans la poêle des petits rogatons, glissant dans son verre, tout chakras ouvert, tous les feux au vert.

On assortit la puissance et le côté "vivant" de ces odeurs avec cette fine gelée de groseille qui macule le verre, les deux s'entendent plus qu'ils ne se complètent, il est vrai que le vin semble "perdre" un peu mais c'est surtout que la Bécasse "gagne" beaucoup.


On finit par attaquer les flancs, à même la poêle, on se partage en se passant ça avec les doigts, imprégné le tout de sucs gras......ça sent le sang de la vie et un peu les remugles de l'existence aussi.

Mon père pense, ma mère rabote les os et moi je croque l'Instant....


On finit la bouteille en rêvassant, je me réserve la dernière rasade, pleine de lies fines, et là j'en reprend plein la gueule, c'est vraiment définitivement BON, finalement bien plus évident qu'il n'y paraît, c'est pas si compliqué que ça, juste génialement BON.

Une matière en pleine équilibre au dessus d'un ravin de bon goût, une gelée de groseille et de rose, une marmelade fine de mille fraises, et ce côté fumé-terre’patiné qui anoblit le tout.



Quand à cette viande, c'est l'esprit même du gibier, du faisandé qui virevolte lourdement en nous et dans nos murs, ce soir on a pris le plein de vie et de mort, de foie et de sang, et de cette chair pleine, ferme, stratifiée, imprégnée de tous les bienfaits de l'été et d'un air de liberté perdue.

Merci à ces gens fabuleux qui nous ont donné ces cadeaux du ciel, merci à mes parents pour ces offrandes que seuls les Dieux ne doivent pas nous envier.
Et surtout, oui surtout MERCI à la Nature, celle qui, quand on sait l'attendre, peut être tellement généreuse...

mercredi 2 décembre 2009

Comme l'automne en Alsace est passé bien trop vite à mon goût

Je ne résiste pas à l'envie de vous faire une petite piqure de rappel
C'est pressé par un hiver naissant que les paysages et couleurs d'Alsace passent trop vite de la lumière revêtue à l'ombre portée...


Pour ceux qui n'ont pas su profiter de ces paysages magistraux et de la résonance des couleurs.






Il vous reste de belles ballades forestières, à la quête des rares bijoux naturels de l'année...



Ou mieux encore, de les déguster à une table surplombant les cimes...




Sinon fermons les yeux, souvenons nous de cette saison lumineuse...humons les sous-bois et laissons-nous aller sur les chemins gourmands...




L'automne alsacien reste à jamais évocateur de mille délices et de promesses de vin d'un nouveau grand millésime.
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