Une vie dédiée aux
plaisirs du goût partagés est remplie de mille moments délicieux : de
l’attirance-répulsion de la « première gorgée de bière » aux
scintillements divers provoqués par les plus grands des grands crus de
Bordeaux, de la simplicité d’une charcuterie grasse mais tellement délectable à
ces grands plats de la gastronomie française qui nécessitent dix bras et deux
estomacs.
Qu’on les apprécie à
même le comptoir à la propreté douteuse de cette gargotte où vous aimez à vous
cacher ou dans des palais babyloniens, ou mieux encore, alsaciens, chaque moment-épicurien tatoue une
partie cachée de votre cerveau avide de souvenirs.
La semaine passée, dans
ce qui est ce temple de l’art-du-mieux-vivre à l’alsacienne, dans cette auberge
magique qui efface vos petits et grands soucis et vous lave la tête de toutes ses
pesanteurs, nous avons passé un moment inoubliable, unissant vies, mets et
vins.