Suivez le guide...

samedi 27 juin 2009

Vallée de Guebwiller, mise en bouche

Sur les sentiers de la fraîcheur et du goût, à la recherche de l'air pur des cimes.

Avant toute chose, parcourez les méandres des grands crus de Guebwiller, par les chemins détournés, les monts commencent à poindre.


Commencez par découvrir d'autres sommets, les yeux levés, parcourez la ville à la recherche de cette maison célèbre pour la pureté de ses vins et l'étendue de ses terres qui couvrent tout le champ des possibles dans cette partie de l'Alsace.

Devant cette porte, on ne peut plus discrète, vous ne devrez pas hésiter à découvrir cette gamme étendue, complète et passionnante de vins à des tarifs très sages pour ce niveau de qualité.

Puis pour se mettre en condition avant l'ascension, réveillez papilles et prunelles dans la salle ou sur la terrasse de ce restaurant fashion, version pré-montagne.

Vous y dégusterez une cuisine neuve, entreprenante, presqu'un peu excessive mais très plaisante comme ce "Fleischnecke de Boeuf, croquant d'une Béarnaise", une vision coquasse et fortement revisitée d'un plat de région.
Un filet roulé-reconstitué, où s'intercale tous les éléments d'une béarnaise en légèreté.


Sorti de table, vous constatez que les dernières vignes émergent à peine de l'océan de forêt, il est temps de se laisser caresser par la brise et suivre les crêtes.


Sous les arbres, au bord du lac de la Lauch, une sieste digestive est un moment de grâce


Mais les plus courageux serpenteront jusque tout en haut, profiter d'une climatisation naturelle prodiguée par les Vosges, qui vous feront perdre (ou plutôt gagner) une dizaine de degrés en autant de kilomètre, d'une route au coeur de la montagne.

Ces paysages minéraux vous rappelleront les rieslings Schlumberger, la sobre luxuriance de la forêt est un clin d'oeil à la cuisine des Terrasses, et cet après midi dans l'air vif des crêtes est une bénédiction pour découvrir le fameux Grand Ballon, appelé encore Ballon de Guebwiller.

Après une journée pareille, nul doute que vous ne pourrez plus vous passer de l'Alsace et de ces sommets.

mardi 23 juin 2009

Sur les chemins gourmands de ce début d'été

Je vous connais, il vous en faut peu en ce début de saison pour vous tenter....la promesse de ce temps de langueur propulse vos envies de délices et de farniente au firmament.

Désormais, tout autour de nous s'échappe par grappes nos amis vers leur break salvateur, et pourtant nous, on attend, et on continue de rêver à quelques découvertes sudistes...





Là-bas, on ne cherche que des plats qui embaument l'été, à l'exemple de cette fameuse vision d'un Gaspacho. On vient des quatre coins du globe pour trouver ce bonheur simple et ce plat ultra-travaillé.

Ce Gaspacho sort assurement des sentiers battus, mais il est surtout carrement délicieux, la base est faite d'une idée très personnel d'une soupe fraîche à l'amande douce, l'amertume et la tendresse de la chair servant de support formidable à une quenelle de Gaspacho plus typique, givré, une ode à la tomate, épicée en majesté. Ajoutez quelques tomates confites pour le sucré, un fruit de verger pour l'acidité, et une tartine'papier à cigarette pour le croquant et voilà le plat qui risque de vous faire prendre votre voiture sur le champ...


Si comme nous vous avez craqué, et que vous vous rendez compte en chemin que vous ne saurez où dormir. Je vous ai trouvé une chambre d'hôte très smooth, très libre, simple mais bien personnalisé et vous pourrez vous y reposer en toute liberté...



Pour les curieux ou quelques aficionados des saveurs ensoleillées, pour ceux qui aimeraient bien savoir quelles sont ces adresses bénies des dieux, vous savez où les trouver...

mardi 16 juin 2009

Juin en Alsace

En Alsace, le mois de juin est souvent celui des grosses chaleurs. Pour respirer tout en continuant à vous régaler, je vous conseille de goûter à la fraîcheur des pays du Florival.

Séduit par cette vallée fleurie, vous irez dès le matin vous promener à Guebwiller, véritable porte d'entrée vers les sommets. Au sein de remarquables monuments religieux, vous profiterez de l'air vivifiant prodigué par leurs murs protecteurs.

Ce premier décor planté, vous ne devrez pas louper le Domaine SCHLUMBERGER. Arrêtez-vous pour déguster des vins parmi les plus purs et les plus frais d'Alsace.

Les cépages secs, tels que le riesling et le muscat, sont ici révélés par la puissance des notes d'agrumes et par l'amertume discrète d'un équilibre floral. La famille possède, veille et entretient ses 70 hectares de grands crus avec tradition et grand soin.


Ainsi ragaillardit, vous pourriez affronter à pied ce vignoble, escarpé et à flanc de montagne, si l'appétit ne revenait pas vous taquiner.

Mais pas question de s'enfermer derrière d'épais rideaux d'une adorable winstub. On préfère manger dehors, une cuisine plus tonique.

Alors, prenez la route des cimes, et rendez vous au Restaurant LES TERRASSES, dans une salle tendance-design au mobilier acidulé, ou sur la terrasse, au pied d'un étang charmeur.
Vous découvrirez une cuisine rafraîchissante et moderne, pleine de surprises, avec des envolées parfois un peu extravagantes, mais aussi une envie pétillante d'égayer nos déjeuners.

Ces saveurs franches s’accordent avec une superbe sélection de vins au verre, préparée par Pascal Leonetti, meilleur sommelier de France en 2006.

Après cela, je ne doute pas que vous poursuivrez le chemin vers le Markstein et le Ballon des Vosges pour profiter d'une après-midi de ballade digestive et contemplative.

L'air rafraîchi, le panorama étendu, et le souvenir de toutes ces saveurs vives vous promettent une fin de journée douce comme un mois de juin sur les sommets alsaciens.

jeudi 4 juin 2009

Gewurztraminer Grand Cru Marckrain 2005 du Domaine WEINBACH, Sommet des environs et ouverture sur d’autres perspectives.

Pour clore ce mois de délices dans la vallée de Kaysersberg, je ne pouvais me résoudre à ne pas évoquer le domaine viticole qui éblouit bien des amateurs : le Domaine Weinbach.
Domaine des volontés aux féminins et des vins fins, élancés et de belles maturités.

Je vais donc vous évoquer ce Gewurztraminer 2005, provenant du Grand Cru Marckrain, terroir en fin de vallée, qui regarde vers Bennwihr et la promesse de nouveaux plaisirs du goût.

Mais arrêtons nous sur ces hauteurs pour déguster cette bouteille qui est la petite dernière de la famille, en effet c’est le premier millésime proposé sur ce terroir par ce légendaire domaine.




C’est sur sa jeunesse que nous découvrons ce vin, ainsi sa robe est encore d’une élégance toute juvénile, voluptueuse et tendre, huileuse, avec un reflet gris très smart. Le nez est un peu violent encore mais à l’aération se développent des images de mandarine confite matinée de citron vert, et de fruits exotiques juteux.

C’est la bouche qui se révèle la plus passionnante, elle est ample et ronde, fluide et grasse, avec une impression sèche qui équilibre parfaitement le tout. On y décèle des notes d’agrumes confits et même une petite évocation de fruits rouge (type framboise). Tout cela est bien fondu déjà mais reste agréablement corsé, ce qui lui donne une trame énergique malgré sa puissance aromatique.


Voici un vin de plaisir comme de gastronomie, il appelle de ses vœux un munster pas trop puissant ou plutôt une belle fourme de Montbrison.
Il réclame encore plus sérieusement quelques écrevisses pattes rouges poudré de gingembre, un beurre épais mais acidulé, servit avec une tombée de carottes très légèrement laquées de soja.

C’est sur cette dernière touche de félicitée que vous quitterez la vallée de Kaysersberg, mais nul doute qu’elle restera encore longtemps ancrée dans vos souvenirs épicuriens.

lundi 1 juin 2009

Mai, souvenirs du goût des bonnes choses

Pour commencer le mois et accompagner un bel apéritif et des asperges ultra fraîche, on va se faire plaisir avec notre cépage fétiche.
Battle de 2002 où pour ce coup, le Schoenenbourg de Dopff au Moulin est plus à maturité que le Fréderic Emile de Trimbach, qui demande un peu de patience.
Mais quel plaisir de saison de pouvoir boire des vins aussi vifs et purs....

Des asperges d'Alsace, cueillis le matin à 8 h, cuit à 11, dégusté à 12....rien de plus simple et pourtant tellement plaisant.






Un des desserts les plus marquants de ma vie "Mikimoto à la poire et à la coriandre"
Un travail improbable et malgré ça un plaisir on ne peut plus naturel.
Servit avec un Chateau Suduiraut 1998.



La selle d'Agneau d'une des plus grandes tables de France et peut être du monde, relevé d'un peau de poivron confit, et d'un jus incroyable sur la force de l'agneau contebalancé par la présence du poivron....un grand moment.
Surtout accompagné d'un Côte Rôtie Chateau d'Ampuis 2000 de la maison Guigal.



Quelques jolies quilles Beaujolaises dégustées simplement et une bien belle rencontre
Merci Mr Lapierre.



Une table au calme dans un coin , une terrine de canard à tomber, servit avec quelques pousses du jardin et un gros bocal en grès et une bouteille de Fleurie....le bonheur quoi !!



Une bien belle Alsace partagée chez des amis, un Riesling SIPP classique de 1984
Un vin d'un niveau phénoménal...quelle pureté !!


Et pour finir en légerté, un dessert qui se serait éclaté avec le riesling sus-nommé.
Qu'est ce que ça peut être simplement délicieux un soufflé bien fait, aérien, accompagné d'un shot de citron vert en granité, carrement épicé....une fin de repas évidente et gourmande.

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