Les lourdeurs d’un été incertain me donnent toujours envie de grands rieslings, pourquoi ? mais
parce que c’est sec et frais bien sur, et surtout car cela garde néanmoins une sérieuse puissance. D’anciens
Trimbach et
Schlumberger, mais aussi tous ces jeunes fringants
A.Mann,
Josmeyer,
Faller et consorts, peu m’importe,
ouvrons tout en même temps, comme autant de souvenirs des plus vivants.En ce moment j’ai du mal à trouver le temps pour « l’écriture » (un bien grand mot), alors je vous fais une série de liens pour vous replonger dans ce
cépage-icône du sérieux Alsacien.
Quand on pense grands rieslings, à la maturité heureuse, on pense immédiatement à Trimbach (ou on devrait), avec ses promesses d’épure totale et d’essence de cépage et le
Frédéric Emile 1990 reste sans doute un des plus grands vins blancs que j’ai eu la chance de déguster.
L’élégance du fumé, la pureté d’un bouquet de pierre, tout y est, visez plutôt
ICIMais en matière de grands ‘’anciens’’, je me rappelle aussi de ce
Kitterlé Schlumberger 1991,
ode aux citronniers, aux végétaux puissants, que vous pourrez déguster
ICIMais pour en arriver là, à ces sommets plein d’heureuse fraîcheur,
il faut tout d’abord chercher les meilleurs, à
Riquewihr ou ailleurs (
Hugel inside), ouvrir les portes des Grands et faire sortir les bouteilles des frigos (comme chez
Faller cette année ou avec les
Albert Mann en plein grand cru l’an passé).
Il faut aussi les goûter dans les meilleures conditions possibles, donc avec des amis à gauche et à droite, et
quelqu’un de concerné qui est là rien que pour vous, comme il y a peu
chez Josmeyer.
Mais
last but
not least,
il faut surtout se faire plaisir, en acheter, pour mieux les oublier pour certains, et pour se faire plaisir tout de suite avec les autres. Ainsi dans votre cave et dans vos cœurs,
il restera toujours de grands rieslings alsaciens pour faire passer les jours de canicule et les pesanteurs orageuses, aussi bien psychologique que météorologique.