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jeudi 22 septembre 2016

Rattrapage de saison au Cheval blanc de Westhalten !

Pourquoi ce titre ? Parce que je vais vous parler « rapidement » (à la sauce AntoineM) de deux repas, faits dans ce restaurant-qui-surprend, deux repas datant du printemps et de l’été, deux repas tellement bien dans leur saison qu’à lire ces comptes-rendus épicuriens aujourd’hui, ils en auraient perdu de leur justesse.

Commençons par le plus beau, celui de cet été, celui dédié au grand cru Zinnkoepflé, que j’ai fait faire à ma mesure et que j’ai partagé avec « mes » deux associés et co-auteurs de « mes » vidéos-vino.
C’était cet été, un vendredi comme on les aime, avec 4 bonnes heures de boulot bien intense et tendu (ahhh la création et ses débats) enchaînées avec 4 délicieuses heures (et plus) détendues et animées par une farandole de plats et accords divins.

On avait débuté au salon, par quelques amusailles agréables-sans-plus mais assez justes en accord avec le Sylvaner Z  2007 de Seppi Landmann, un vin intense, avec un début d’oxydation qui se manifeste petit à petit mais dont l’aromatique majestueuse efface tout problème.
Il gagne même en « épaisseur », il est plus rebondi ce vin après une demi-heure et fait un amusant compagnon de cette entrée faite de petits pois sous différentes formes et d’une brochette de sot-l’y-laisse à se damner. Le petit pois en mousse compacte était relativement discret en goût et c’est en cela qu’il était exact, la purée plus concentrée et le petit pois frais faisant remonter le tout. Les sot-l’y-laisse apportent la volaille, le jus, et le goût nécessaire pour se plaire avec ce vin.





mercredi 22 juin 2016

La Ruchotte, la ferme-auberge modèle.

C’est une ferme-auberge prisée par tous les meilleurs vignerons, chefs étoilés et véritables gourmets de ce monde et c’est perdu dans les environs de Bligny-sur-Ouche, c’est le paradis « pas perdu pour tout l’monde » au cœur de la Bourgogne gourmande et de la France épicurienne et ce fut le nôtre pour une après-midi d’anthologie.

Avoir une table à La Ruchotte, déjà, ce n’est pas aisé, et pas parce que le menu-fixe vaut 50€ par tête (sans vins, et il en faudra) mais car les places sont rares, très rares (mais pas trop rares, cela fait partie du plaisir).
Ensuite il y a le bonheur de la quête quand vous serpentez derrière Beaune et que vous découvrez ces environs délaissés, puis la joie quand vous avez déniché la porte d’entrée.




vendredi 10 juin 2016

JY’S Colmar, 2 étoiles pour 1 même état d’esprit !

Ça faisait bien 5 ans que je n’étais pas revenu manger chez Jean-Yves Schillinger, le trublion de la cuisine alsaco-colmarienno-fusion…et je suis heureux de vous annoncer que rien de primordial n’a changé, à part la 2ème étoile.

L’état d’esprit est toujours le même, le Chef est toujours bien en place au feu et au passe, avec un œil sur tout, toujours, et un mot en passant pour beaucoup de ses clients.
Et le plus important c’est que sa cuisine, sa volonté de bousculer quelque peu les habitudes est toujours vivace.




jeudi 2 juin 2016

Envie/Besoin de grands soleils : voyage immobile Corse-Alsace-Alsace-Corse

Je ne m’apitoie pas sur la météo en général, le « temps qu’il fait » ne me donnant ni moins faim, ni plus soif, mais là ça commence quand même à saouler tout le monde ce manque de lumière sur nos vies.

Pour corriger les errements de notre temps, comme souvent, je me réfugie à table, où je partage mes souvenirs gourmands et mes envies de new future-épicurien, ainsi que quelques assiettes et verres pleins de soleil et de lumière.


mercredi 25 mai 2016

Un ptit frichti gastronomik chez Logan Laug, à Colmar.

Encore une table que j’avais dans le viseur et sur laquelle je me renseigne depuis plusieurs années, encore des velléités gastronomiques au centre de Colmar et depuis peu une connaissance tient le service…il n’en fallait pas plus pour me décider à aller y faire un petit tour à déjeuner.

C’était il y a quelques semaines, au début de ce mois d’avril qui hésite entre hiver et printemps, c’était le menu pour tous, le menu Atsina (cette herbe qui signe la déco et quelques plats), qui paraît être au meilleur rapport qualité/prix/plaisir et qui semble donc avoir le plus de succès.



jeudi 14 avril 2016

La Table de Chaintré, le programme gastronomique imposé proposé par les Grospellier.

Cette table me fait de l’œil depuis de nombreuses années, se situe sur mon chemin de retour entre cette géniale vallée du Rhône septentrional, le « petit » Beaujolais, la grande Bourgogne et ma belle Alsace ; de plus le chef fait partie des premiers, il y a un paquet d’années, à avoir imposé un menu unique, résolument pile dans la saison et au bon prix (à noter que ce déjeuner date de la dernière semaine de janvier 2016, d’où le décalage dans les produits avec notre mois d’avril).

On débute tout de suite par quelques mises en bouche cumulés en une assiette trop-pleine, composée d’une tasse de soupe de pois, lard et croûtons sympa mais manquant de goût ; une gelée de moule de bouchot au curry est plus délicate mais toujours un peu trop discrète et le diamant au parmesan dans la cuillère est meilleur et plus équilibré.




samedi 2 avril 2016

Pour les plaisirs simples de la gastronomie, Julien Binz, enfin chez lui !!!

Julien Binz, pour beaucoup, c’est un journal gastronomique très complet, pour d’autres, du métier, c’est la promesse d'une compétente blonde aux yeux bleus…;-)...pour les derniers, les clients, c’est une ambiguïté, où est-il maintenant, que fait-il vraiment ?
Maintenant, au moins, ça sera plus clair…voici le Chef enfin chez lui, dans sa maison, à cuisiner posée au calme sur une placette d’Ammerschwihr.




mardi 23 février 2016

Lameloise, version Eric Pras, pour l’amour de la grande cuisine.

A mon grand plaisir, les prochains mois vont me rapprocher professionnellement de la grande Bourgogne ; je devais le sentir, car il y a quelques semaines à peine je choisissais une des adresses mythiques de la région pour parachever ma dernière promenade épicurienne en date.

C’était chez Lameloise, maison sans âge d’un grand village défraîchi et un peu triste, posé au bout de la route des crus les plus célèbres au monde. C’était dans cette maison qui fait partie de l’histoire de la France gourmande, qui a justement et courageusement réussi à franchir le cap du 21ème siècle en passant le relais à un grand Chef avec plein de cuisine dans les mains : Eric Pras.




samedi 20 février 2016

Retomber sur terre, à Berrwiller !

Sacré début d’année…heureusement plus doux que le précédent, mais avec d’autant moins de temps à consacrer à mon cher blog adoré  que j’ai, à mon grand plaisir, de plus et en plus de temps à consacrer à mes clients.

Je reviens tout de même à la charge dès ma retombée sur terre, pour vous relater dans les grandes lignes un moment passé à Berrwiller, à l’Arbre Vert, en généreuse compagnie.





mercredi 13 janvier 2016

Vive la gastronomie véritable et détendue : Cova Fumada – Barcelona

Je vous l’ai déjà dit et répété, pas besoin de produits d’une rareté-totale quasi indécente, ni de 8 serveurs par table et encore moins d’or au plafond et de cachemire au sol pour parler de gastronomie, « on n’est pas là pour manger les rideaux », on ne veut pas manger le dernier turbot de 5 kg et on n’aime pas manger avec le service sur nos genoux, nous ce qu’on veut c’est passer un moment de gastronomie véritable, et si on pouvait se détendre complétement pendant ce temps, on serait pas loin du paradis.

Pour ce faire le paradis du « sérial bâfreur détendu du gosier et pas pincé du cul », à Barcelone, se trouve très certainement dans la taverne secrète et planquée au milieu de la Barceloneta : La Cova Fumada.


jeudi 7 janvier 2016

Voyage Immobile : Lumio – Arbois – Ingersheim, du solide, du sérieux et des rêves pour attaquer 2016.

« Je vous souhaite des rêves [et des repas] à n’en plus finir »…moins de bonnes résolutions et encore moins de fausses espérances pour commencer cette année 2016…je vous souhaite surtout une véritable envie d’épanouissement et toujours plus de besoin de liberté, sans oublier du sérieux dans le verre et l’assiette, et du solide dans le godet et sous la fourchette.

2015 n’ayant pas réussi (bien essayer quand même) à nous empêcher de rêver, je débute cette nouvelle parenthèse calendaire par fantasmer un repas plein de ce qui me fait frétiller l’appétit et l’envie en ce moment. Il va me falloir faire 3 restaurants et quelques milliers de kilomètres pour un seul repas, qu’à cela ne tienne pour un passionné, « faut vous dire Monsieur, que chez ces gens-là, on ne compte pas Monsieur, on ne compte pas »…on pense !   




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