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samedi 20 février 2016

Retomber sur terre, à Berrwiller !

Sacré début d’année…heureusement plus doux que le précédent, mais avec d’autant moins de temps à consacrer à mon cher blog adoré  que j’ai, à mon grand plaisir, de plus et en plus de temps à consacrer à mes clients.

Je reviens tout de même à la charge dès ma retombée sur terre, pour vous relater dans les grandes lignes un moment passé à Berrwiller, à l’Arbre Vert, en généreuse compagnie.







C’était un vendredi, par un jour de froid de décembre, que pour se chauffer l’appétit en before des fêtes de Noël nous avons passé cet agréable déjeuner qui a commencé par une petite soupe de potiron et un mini-boudin créole et pommes confites.


Ensuite cela s’est poursuivi par un carpaccio de Saint-Jacques impeccable, rehaussé très surement de quelques dés d’anguille délicatement fumés et de quelques autres détails importantissimes mais pas forcément marquant pour un petit bonheur et une belle entrée dans la matière. 


Pour la suite, si la matière était irréprochable, l’attention était encore plus délicieuse. Un plat, pas à la carte mais rajouté avec le plaisir de faire plaisir à "l’homonyme" présent. 
Des nouilles fraîches, un œuf « parfait » (qui manquait un peu de coulant selon moi, mais c’est vraiment pour ne pas tomber dans la louange constante), une légère béchamel et quelques tranches de truffes blanches…que demander de plus quand on est en saison.   



Nous avons continué ce déjeuner fort bien entamé (comme les bouteilles apportées) avec un poisson choisi par le Chef, un tronçon de turbot à la forme tendancieuse mais au goût, à la cuisson et à la texture en bouche quasi-parfaits. L’accord avec les filaments de poireaux et les grains de caviar (français ou pas ? en tout cas bon pour le béotien en la matière que je suis) était tout aussi réussi. Classique et pourtant indémodable.




Pour prolonger le plaisir, justement un autre grand classique de l’adresse et de l’épicurien en cuisine : les abats, ici adorés en crépinette enfermant pied de veau, ris de veau et foie gras en une épousaille-canaille de toute beauté.
Elle est saupoudrée de truffe certainement atomisée à la « microplane » (vous ne connaissez pas ? achetez-en une), cette délicieuse crépinette et posé sur un lit d’épinards et champignons au jus et accompagnée d’une purée légère.
Nous en avons les papilles qui frétillent, l’estomac et l’esprit sont cajolés, c’est le signe certain d’un repas réussi.




D’autant plus réussi que, comme tout gourmand alsacien qui se respecte au mois de décembre, nous finirons avec la torche au marron-maison et le Chef Matthieu Koenig (merci à lui) à notre table pour refaire le monde et défaire le chariot de digeos en un moment de partage formidable propre à exhauster encore les saveurs du temps présent. 


Carpe diem m’ssieurs-dames !

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