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jeudi 29 octobre 2015

Asian Tapas à Riquewihr, et bien plus que ça

Des « tapas asiatiques »…et à Riquewihr en plus…franchement, on aura tout vu !!
La proposition peut paraître pour le moins incongrue, le nom du lieu fait un peu peur, mais si vous osiez passer cette porte de pure winstub et faire un peu confiance au maître de maison et à son épouse, ou a défaut à votre conciergerie épicurienne favorite, vous se seriez pas à l’abri d’une très belle surprise.

Car cet Asian Tapas n’est rien d’autre qu’un véritable bar à sushis, tenu de main de maître par les Aubron, et animé par une véritable sushi chef(e) de première qualité.







Vous n’y croyez toujours pas, alors regardez ce qui suit…pour trouver des sushis de cette beauté, de cette fraîcheur et de cette précision, il n’y a sans doute aucun autre lieu en Alsace (à part peut-être à Colmar, dans cette adresse déjà chroniquée ICI).    

Qu’ils soient au saumon à tremper dans le soja, au thon ou à la dorade, à apprécier pour leur pureté, sans rien ajouter (conseil de la chef),  mon conseil à moi, ça sera de ne pas passer à côté du sushi d’anguille, à goûter tiède, c’est d’un équilibre formidable, tellement que je n’ai pas eu le temps de le prendre en photo.

En matière de toute première fraîcheur, on se souvient aussi de cette nuit-privée, passée ici en exceptionnelle compagnie, avec quelques camarades généreux, où l’on avait apprécié des sashimis, des tempuras, des huîtres et Saint Jacques en regardant s’évaporer les magnums les uns après les autres.


Mais le dernier marqueur de cette fraîcheur nécessaire et indispensable à ce genre de lieu, c’est le plaisir intense que vous prendrez en dégustant le premier, puis en engouffrant les autres makis-avocat.
C’est bête un maki avocat, mais quand il est fait minute, avec un avocat frais à la parfaite maturité et un riz à la juste température, c’est un délice. La plus grande simplicité étant toujours, ou presque, le plus difficile à atteindre.



Après vous enchaînerez peut-être sur le maki thon, qui parait presque moins marquant après le tour de force précédent. Vous pourriez aussi craquer pour la spécialité du lieu, les « LA.LA.LA », ces california (rouleau riz-algue complété de surimi/concombre/avocat) complétés de thon épicé et d’oignons-crisp en tempura. Tout ça est finalement un peu trop compliqué à mon goût, on s’y perd un peu, mais c’est toujours plaisant.



Après ça et largement rassurés, vous n’aurez qu’une envie, faire confiance aux « Tapas » à la carte, qui ne sont souvent que des portions chaudes et individuelles, comme ces véritables gyoza, des raviolis au poulet plein de délicatesse, à la texture molle tout en précision. Pour rester dans le poulet, vous pourrez aller sur les yakitoris,  une brochette à la mollesse étonnamment agréable aussi. 



Les amateurs de cochon choisiront plutôt le « Kakuni », la poitrine bien confite dans un soja léger ; ceux qui préfèrent le bœuf peuvent essayer les boules de viande moelleuses et goûteuses, qui sont un peu moins passionnantes à mon goût. Enfin celles et ceux qui préfèrent la légèreté seront bien inspirés de goûter, entre autres, les raviolis vapeur à la crevette nommée « Ebi Shumai ».






Après ça il ne restera sans doute plus beaucoup de place, mais il vous faudra tout de même tenter les glaces maison, dont une « thé vert » peut-être un peu trop « poudreuse », mais surtout une au sésame noir proprement délicieuse.  


Après tout cela, vous serez convaincus, c’est certain, et vous oublierez vite ce nom improbable et la carte des vins très (trop) légère, ainsi que l’addition certaine, qui est totalement en rapport avec la qualité/fraîcheur des produits et des préparations, vous oublierez tout ça et vous attendrez votre prochain passage dans cette cave pour le moins surprenante, surtout dans ce superbe village et dans ces venelles séculaires de Riquewihr.  

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