Penchons-nous avec grand
appétit sur le menu du dîner du dimanche 3 décembre 1989, un des plus grands
repas imaginés par le génie culinaire de l’époque, dont tous les chefs présents
sont encore à la place qui est la leur 30 ans plus tard…au firmament des tables
triples étoilées, même après avoir passé la main à la nouvelle génération,
preuve du bon choix de l’époque, mais surtout que grande famille et bon sang ne
sauraient mentir !
La Tour d’Argent, Paris
Gelée
de caviar à la crème de chou-fleur
Joël Robuchon, Jamin, Paris
Saumon
à l’oseille dans sa « version intégrale »
Pierre Troisgros, Roanne
Sorbet
au champagne
Côtelette
de pigeonneau aux choux et aux truffes « Romanoff »
Paul et Jean-Pierre Haeberlin,
L’Auberge de l’Ill, Illhaeusern
Chaource
et Brillat-Savarin
Crème
brûlée à la cassonade
Joël Robuchon, Jamin, Paris
Ou
Œufs
à la neige « Grand-Mère Bocuse »
Paul Bocuse, Collonges-Au-Mont-D’Or
Imaginons d’abord le
casse-tête et le défi bien français qui sont d’imaginer servir un tel menu, à presque 10 000 kilomètre de la France, à quelques milles des premières côtes, pour plus de 1 800 personnes et en deux services !!!
Invoquons ensuite la
chance de celles et ceux qui ont débuté ce menu au DomPé, en dégustant cette
terrine de foie gras, un des deux seuls plats de toute la croisière, faits en
France, à la Tour d’Argent et qui ont voyagé en dernière minute et en
« bagages accompagnés ».
Le reste du menu est déjà entré dans l’histoire, avec l’harmonie surprise (à l’époque) chou-fleur-caviar qui a depuis fait la célébrité de Joël Robuchon. Le saumon à l’oseille de Pierre Troisgros est un de ces plats qui ont fait traverser la planète à bien des américains, japonais alors, aux « Brics » depuis. Le plat de viande est une telle réussite, qu’il est encore un de ceux les plus servis en 2015 sur les bords de l’Ill, dans ce modèle d’Auberge que tient toujours de main de maître, même sans les grands anciens Paul et Jean-Pierre, la famille Haeberlin, fierté de l’Alsace. Cette côtelette de pigeon, choux, foie gras et truffes a été servie sur un Troplong-Mondot 1983 pour en faire un de ces moments-épicuriens qui a dû rester longtemps gravé dans l’esprit des heureux présents. Pour le dessert, il suffisait de choisir entre Robuchon et Bocuse…trop dure la vie en cette fin d’année 80 !
Le reste du menu est déjà entré dans l’histoire, avec l’harmonie surprise (à l’époque) chou-fleur-caviar qui a depuis fait la célébrité de Joël Robuchon. Le saumon à l’oseille de Pierre Troisgros est un de ces plats qui ont fait traverser la planète à bien des américains, japonais alors, aux « Brics » depuis. Le plat de viande est une telle réussite, qu’il est encore un de ceux les plus servis en 2015 sur les bords de l’Ill, dans ce modèle d’Auberge que tient toujours de main de maître, même sans les grands anciens Paul et Jean-Pierre, la famille Haeberlin, fierté de l’Alsace. Cette côtelette de pigeon, choux, foie gras et truffes a été servie sur un Troplong-Mondot 1983 pour en faire un de ces moments-épicuriens qui a dû rester longtemps gravé dans l’esprit des heureux présents. Pour le dessert, il suffisait de choisir entre Robuchon et Bocuse…trop dure la vie en cette fin d’année 80 !
Je vous parle d’un
temps…
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3 commentaires:
Merci pour ce beau commentaire que vous avez écrit sur le millésime 1983 de Troplong Mondot. Nous vous souhaitons de très belles dégustations.
Merci à vous d'avoir pris le temps de laisser votre commentaire.
Si vous aviez un souvenir de cette croisière mythique à nous apporter, je me ferais un plaisir de le partager ici.
A bientôt
Bonjour, je me permet de laisser un commentaire sur ce bel article, pour vous présenter la page de Foodiz, personnage fictif, critique des meilleures adresses culinaires de Lyon. https://www.facebook.com/pages/Foodiz/612404168905343
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