Dans le ciel férié flânait longuement un nuage oisif écrivait Proust, il y planait surtout un astre brûlant, un désir de farniente et une douce envie de rafraîchissement.
Pour cela rien de tel que de se jeter à l’eau, dans une piscine et un paysage pleins de douceurs.
Alors pour changer un peu de thème en ce jour sur le Blog d’Epicure, je reviens sur quelques belles piscines, celles dans lesquelles je replonge à l’envie et au gré de mes souvenirs en attendant les vacances annuelles et bien méritées.
Souvent alors je repense à mon escapade lointaine aux Bories,à Gordes, pour 3 jours de repos des guerriers après une période de folie immaîtrisée. Trois jours dans ce Luberon cher aux bobos de toutes sortes et de tout âge, et dont nous nous étions repus alors comme de jeunes et simples épicuriens que nous étions.
Au menu super Spa, belle piscine intérieure pour les bains de nuit et énorme piscine carrée dehors, avec vue plus que fabuleuse, même votre serviteur n’arrive pas à la gâcher, vous en conviendrez.
Nous n’oublions pas non plus la belle et (presque trop) généreuse cuisine de Pascal Ginoux, déjà aux manettes à cette époque (2005) et toujours en poste aujourd’hui.
Mais le luxe5étoileslubéronniens n’est assurément pas notre seul choix quand vient le temps de prévoir nos vacances hédonistes ; on a bien apprécié aussi le bassin véritablement caché en plein cœur de la forêt, dans une Provence bien moins et moins bien fréquentée. Lors d’un détour oenotouristique, à la recherche des adresses des charmes pour mes clients, nous étions bien tombés au Château Mentone : un vrai havre de paix pour le coup, libéré des hordes de touristes.
(pour retrouver mon article complet sur l’adresse je vous invite à suivre le lien ICI)
Et il n’y a pas que la région PACA non plus, on a déjà trouvé quelques réservoirs de fraîcheurs fort agréable et qui ne se ressemblent pas tous dans d’autre région.
Je repense souvent en ce moment à celui de l’Auberge du Paradis, qui nous sauva la vie un jour de lourdeur insoutenable en beaujolais. Une piscine, en fait un large couloir de béton brut, une eau fraîche à en défaillir, surtout par 40° exter et après avoir bu quelques canons chez Lapierre. A noter que la table m'a largement moins convaincue lors de mon dernier passage.
Mais bon, il n'y a rien à faire, quand vient le temps des congés, la voiture et nos envies nous emportent souvent au sud, et si possible dans des endroits calme et où l’on peut respirer.
Alors souvent nous vivons heureux et donc cachés, et sur la route des vacances se trouvent une adresse parfaite en ce sens, Le Domaine de Bournissac (Paluds de Noves).
Avec sa cuisine des plus ancrée, Christian Peyre, sérieux et goûteux, nous accueille chez lui dans des chambres agréables et surtout, au bord d’une piscine en plein cœur de la Nature et de fabuleux paysages bucoliques, où l’on reste pour quelques heures ou quelques jours, en mode « provençal-planqué », comme on aime tant.
Tant et tellement que cette dernière, celle de la Cabro (trop près des Baux) est devenue un lieu tellement personnel qu’il m’est impossible de vous l’expliquer ici, par contre, ce que je peux (ce que j’aime à) vous faire, c’est de vous donner gravement envie d’y aller.
La France est un pays de jours fériés, certes, alors tant qu’à faire, autant en profiter…
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