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jeudi 24 mai 2012

Amateurs de fraîcheurs ?

J’avais déjà évoqué ce qui fait office de climatisation naturelle en Alsace (ICI) et en ce moment on en a bien besoin. Besoin d'un souffle pur, d’un bol d’air frais, de ces rayons d'une clarté éclatante qui s’échappent d’un verre de (beaux) riesling(s).

Alors voici quelques vins bus et largement appréciés ici, qui méritent au vu de la proche actualité un retour en grâce. Commençons alors par du sérieux avec le Grand Cru Geisberg 2004 de chez Kientzler qui m’a fait de l’œil en juin dernier et qui a été sacrifié sur l’autel de ma soif de connaissance.

On était alors « ravi de retrouver une telle définition, entre la pierre sèche et le végétal réchauffé, et du croquant, intégré. La bouche est consistante et grasse mais le tranchant donne la fraîcheur. Elle est canalisée, et déclame son amour des fleurs blanches et vives. » (pour retrouver l’article entier sur ce vin, cliquez ICI)





Mais nous on aime tous les visages de ce divin cépage protéiforme, révélateur de terroir et des  philosophies et volontés du vinificateur. On l’apprécie aussi en légère sur maturité, comme ce GC Schoenenbourg 2004 de Dopff-au-Moulin qui développe depuis deux ans (tast en 2010, retenté il y a deux semaines) un « nez, [qui] vogue sur une idée précieuse de pierre à fusil, de craie ou d’une terre glaise humide et la douceur de la bouche n’enlève rien à la précision des effluves ». (Retrouvez, ICI en suivant les liens, les accords « vies, mets et vins » évoqués lors d’un précédent article sur ce vin)

Celui-ci sera présenté à la dégustation en ce lundi 11 juin, vous apprécierez par vous-même si la « certaine ampleur fait ressortir un côté floral et le pamplemousse frais et confit. » ou si tout cela évolu plus qu’il ne me semble.



Vous pourrez également y retrouver 5 vins des très recherchés Albert Boxler, tous en 2010, ce qui risque d’être captivant. Nous en tout cas, on garde un grand souvenir de notre dernière dégustation chez eux où nous avions, entre autres, eu la chance de goûter un GC Sommerberg, en version « E (pour Eckberg) 2007, avec son nez minéral-menthol et sa bouche huileuse et intègre ». (y retourner virtuellement par ICI)


Et s’il fait aussi lourd qu’en ce jour, il faudra alors invoquer l’esprit de 2008, comme dernièrement avec le Clos Saint Landelin et sa « bouche [ ] intense et phénoménale de fraîcheur et de vivacité, elle décline des notes de pamplemousses et une idée de lichens fossilisés. Elle a de la sève, est percutante et  mentholée et se civilise avec le temps, tout en continuant à se tendre comme un arc (en terre). » (en savoir plus sur ce vin et ce Domaine ICI)




Mais en tout cas en ce jour du 11 juin, pour calibrer vos sens vous pourrez toujours vous replonger mentalement dans ce monument, le Frédéric Emile 1990, du Domaine Trimbach bien sûr, vous serez alors paré pour chercher « le summum d’une fraîcheur complexe, celle de la pureté d’un bouquet de pierre ». (un des 5 plus grands  vins bu dans ma vie, déjà chroniqué ICI en 2008) 

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