A l’ouverture on se retrouve devant un vin où rien ne semble en place, cela ne dure qu’une petite demi heure et la trame apparaît. Un vin comme une image de viognier, mais avec une profondeur et une force qu’on ne lui connaît pas.
C’est une fois installé que se développe cette distinction, fait de droiture et d’une certaine rudesse, sans parler de son élégance classique, bref un vin style Empire.
Au bout de deux heures, la palette aromatique se fige sur des notes de cires vieillies, avec légère évocation de fruit à chair orange. En bouche il garde une profondeur pénétrante, un esprit solide. On A affaire à un vin pas facile, pour dégustateur gracile et néanmoins viril.
A table il tient parfaitement la route face à une belle Côte de Veau, il s’en trouve plus fringuant encore, rebondissant sur la viande, se noyant dans son gras.
Le lendemain sa robe est toujours éclatante et cristalline, sur des note or-argent, le nez s’est clarifié sur des souvenirs de miel frais désormais et de pain grillé. La bouche se fait plus ample et le final garde sa fraîcheur en perdant un peu d’élégance, mais certainement pas de sa distinction.
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