Dès l'ouverture, on prend un nez typique et habituel, mais au bout duquel, on trouve un petit supplément de classe. La bouche est tout de suite juste et droite, et ma fois, fort bien faite.
Mais c'est au bout d'une petite heure d'ouverture qu'il commence à donner plus encore, ohh, pas de transcendance, mais de l'élégance.
La bouche reste typée beau-chardo, avec ses notes rassurantes d'amande fraîche, de beurre fondu et de pierre sacrée, mais c'est le nez qui s'élève avec panache et on est instantanément transporté dans une forêt de noisetier.
Il se caractérise donc en ce moment par les notes habituelles au cru, mais se différencie par plus d'élégance, moins d'omniprésence du diktat de viennoiseries beurrées.
Le lendemain, il garde sa distinction, sa fraîcheur, la fin de bouche prenant juste une petite trace d'amertume pas désagréable du tout.
Il reste vraiment bien plaisant, comme nettoyé de ses rares petites lourdeurs, juste et pas stéréotypée et surtout pas touchée par une quelconque pré-oxydation...
Comme quoi, avec un bon conseil épicurien, on en trouve encore quelqu'un des beaux Meursault, à tarif raisonnable, et pas touché par les défauts de son temps.
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