Alors, et parce qu'on ne peut pas laisser totalement tomber les Bordeaux, ne serait-ce que pour accompagner une très belle viande rouge (retrouvez le Boeuf, dans ce qu'il a de meilleur, en lien ICI), ou pour quelques fêtes de fin d'année ou d'anniversaire majeurs, il convient d'en chercher qui soit encore dans nos cordes.
Et il y en a, la preuve sur ce blog, où j'ai déjà évoqué l'une ou l'autre de ces petites et grandes étiquettes qui vont bien, font bien et qui gardent une bonne partie de toutes les qualités recherchées.
On peut se rappeler de ce "Générique 2005" assez incroyable, signé du Domaine de Cambes, un "petit frère", sélectionné dans un millésime formidablement complet et dégusté en été 2012 qui suit :
"...Le nez s'élance sur l'herbacée, sur la fraise très évoluée, très "sang de boeuf" ; en bouche s'il est encore un peu trop sur le boisé à mon goût, il reste assez intense au départ et s'évanouit doucement sur une idée de sirop d'olive et de cerise noire, avec une pointe d'amertume finale..."
(Pour plus d'informations et de tentations, retrouvez l'article complet en lien ICI)
Et pour aller plus loin, plus haut et plus beau, on peut aussi choisir un petit millésime d'un grand vigneron hors-mode et hors des circuits de "l'internationale richissime", comme ce Châteaux Bel Air Marquis d'Aligre 2001, un vin découvert en avril 2012 et décrit ainsi :
"...c’est surtout sa robe rouge-margaux, jeune, avec ses reflets pourpres qui nous séduit ; c’est surtout ce nez qui psalmodie des notes de graphite et de cèpes de vigne brûlés qui persuade, cette bouche satinée et aux accents de prune et de tabac qui nous emporte.
Et avec un peu de patience (4h pour ma part) on verra arriver un nez de terres chaudes mêlé à une purée de fruits rouge et une bouche toujours fraîche, sans fard ni gras superflu, d’une pureté rafraîchissante..."
(Pour plus d'informations et de tentations, retrouvez l'article complet en lien ICI)
En voilà une bonne étiquette que "personne" ne connaît sortie des grands amateurs et des pros du métier, et c'est vraiment dommage !
Mais elle reste assez difficile à trouver et, pour ceux qui trouve son tarif too-much, j'ai une belle solution de repli, un Châteaux bien plus simple, un de ceux qu'on attendra pas 25 ans mais qu'on peu boire au prochain Noêl ou dans les 5-10 années à venir, c'est le Châteaux d'Aiguilhe, que l'on trouve partout ou presque, comme ce 2007 qui se goûtait ainsi en début d'année :
"...La robe est toujours aussi sombre, ne s'éclaircissant qu'aux bords du verre en quelques reflets violets. Le nez développe alors un peu plus de fraîcheur et laisse apparaître des notes de framboises et de fruits rouges plus délicats. La bouche quant à elle est fluide et fruitée, soutenue par l'ébène léger. Elle semble vouloir nous démontrer qu'elle est bien faite, avec une vivacité d'entrée et un petit velouté poursuivant, sans fulgurance, mais sans ennui non plus..."
(Pour plus d'informations et de tentations, retrouvez l'article complet en lien ICI)
Et puis si vous voulez vous faire grand plaisir, pour ces moments où on oublie de compter, il reste de grandes étiquettes, qui sur des millésimes mal-aimés sortent à des tarifs qu'on peut éventuellement envisager, comme avec ce Châteaux Montrose 2007, qui se goûtait ainsi en septembre 2011 :
"...Pour les patients, ils découvriront alors un jus plus sombre, au cœur noir d’encre, un nez bien élevé, et une bouche délicate de chair de cerise à maturité, avec la distinction d’un sang royal. Il se fait alors fin et rectiligne, vivant et épanoui, tonique plus que tannique. La délicatesse est entêtante, la framboise et l’encre se mêlent pour écrire un petit grand moment de dégustation bienheureuse..."
(Pour plus d'informations et de tentations, retrouvez l'article complet en lien ICI)
Voilà, il y en aura pour tout le monde, de 15 à 50€, voici des vins qui feraient pâlir certaines bouteilles avec un zéro de plus, alors pourquoi s'en priver ?
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