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mardi 11 septembre 2012

Homard et gewurzt exotique, pour un accord diabolique

Cela fait des années que je tente ce que je peux pour faire comprendre les joies des accords exotiques et extravagants avec nos gewurztraminers les plus exaltants ; je suis sûr qu'il sera le prochain Atout majeur de la région en matière d'accord diabolique...

Cet article comme les précédents (voir en fin d’article) en est une preuve, rien n’arrête ce cépage, pas même un homard breton, surtout s’il est porté par une volonté et une recette exotique à la sauce Julien Binz.




Le chef colmarien nous sort de nos habitudes et c’est bien agréable : ici le crustacé est tout excité par un matelas ananas-poivron, lui-même posé sur une galette de riz croustillant.


La sauce thaï ne fait rien qui irait à l’encontre de cette rencontre alléchante, bien au contraire ; elle fait le lien avec le vin : un GC Osterberg 2008 de Bernard SCWACH, vin agréable s’il en est, un peu trop sur la douceur en début de plat et qui s’intensifie petit à petit grâce à ce mariage d’amour.



Le homard breton n’est pas dénaturé pour autant et par tant de sensations étonnantes, l’épaisseur de la chair est respectée, elle vibre par l’ananas-piquillos, sa texture est proche du gluant asiatique et joue avec le visqueux du vin. 




Le support légèrement croquant fait la base du plat et évite de tomber dans une certaine lourdeur, mais ce qu’il faut retenir, c’est la beauté de ce chutney osé et déluré, qui magnifie le classique breton et le cépage alsacien dans un accord vie, met et vin des plus exotiques, propre à nous redonner un franc sourire malgré les première giboulée automnale.  


Dans la même veine :
Un mariage gewurzt sec avec un döner-kebab étoilé...improbable certes, mais délicieux ICI
Des mariages fantasmés entre un grand gewurzt et la cuisine asiatique et indienne ICI 
Un déjeuner impeccable, dégusté en juillet 2012 chez ce même chef, chroniqué pour vous ICI

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