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mardi 24 avril 2012

Gewurztraminer Vieilles Vignes 2009, Grand Cru Furstentum, Domaine Albert MANN, un Gewurtz de Gastronomie


Arrêtons-nous aujourd’hui sur un cépage que peu imagine mettre à table, en face de quelques monuments de la belle gastronomie : le Gewurztraminer.
Tout ceci est sans doute dû à quelques larges défauts de tendresse sucrailleuses d’une grande part de la production régionale…il y a 10-20 ans !

Aujourd’hui il en est tout autre, surtout si on choisit une maison pleine de belles volontés comme l’est le désormais célèbre Domaine Albert MANN (voir ICI pour en savoir bien plus), et plus encore si on va voir ce Grand Cru Furstentum, dont ils sont en train de révolutionner la perception.





Il suffit de se plonger une première fois dans le verre pour le constater, la robe est d’un joli jaune argenté, très claire. Le premier nez est en discrétion, sur des émanations fleuries, mais sans omniprésence. 
Mais c’est la bouche qui nous sidère dès l’entrée et qui dévoile ce nouveau vision : elle est d’une puissance et d’une profondeur folle, sur des notes épicés de toutes beautés. 

Car c’est ce qu’il faut avant tout, selon moi, pour faire de grands vins de gastronomie, une certaine recherche de la pureté et de la profondeur et ce vin n’en est pas dénué, loin de là.





Il fera sans doute merveille sur cette Echine de porc noir de Bigorre aux carottes, bien caramélisés au goût marqué, intense et au jus léger, mais gras (Le Montrachet 21/03/12). 
Il aimera aussi sans doute les belles tempuras, comme celle-ci, tout en légumes et poissons (préférons ici la st-jacques, l’asperge, la gambas), à la cuisson al dente et à la friture ultra-light presque translucide. (Bissoh 21/03/12)

En lui laissant un peu de temps en carafe - car il est parti pour défier les années ce vin - on retrouvera toujours une robe diaphane, jaune irisé. On lui trouvera surtout tout un panier de fleurs au nez, de la rose à la violette, en passant par le muguet, avec une touche de fruits jaune plus qu’exotique. 
Et en bouche chers amis épicuriens, on se délectera de son gras parfaitement balancé par une certaine salinité, un côté musclé et une longueur réellement incroyable pour le cépage et le terroir.    





Après cela que l’on cesse de me dire que le Gewurtz n’est pas un vin de table, de belle gastronomie, car testez celui-ci, ou d'autres grands, sur un (vrai) canard (bien) laqué ou sur de la grande cuisine indienne et je vous promets que ces accords dit-vins vous marqueront pour les années à venir.

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