Quand tous les autres rêvent DomPé et Cristal au moment d’évoquer les grandes bulles, ceux-là, devant mes papilles et neurones avides (en un mot) m’ont souvent susurré le prénom d’Anselme comme une image de la vérité.
Il était donc temps, après une dernière révélation, que je m’empresse de vous en parler, à vous, mes chers simples-amateurs, fiers de l’être !
Sachez déjà que c’est un Champagne, une fois n’est pas coutume, qui parle à l’œil et au nez, ses reflets nous envoient en plein cœur d’un champ de blé, et ses bulles sont si fines qu’on les prend pour de la dentelle frivole. Au nez ça cause de fumé, de toasté-vanillé, mais aussi de fruits blancs étincelants.
Les plus assidus l’auront déjà compris, il s’agit là d’un grand vin de Chardonnay, certes, mais avec une prestance et un raffinement tel que nos certitudes s’ébranlent.
On se croirait vraiment devant un vin de brillant climat bourguignon,......., avec prise de bulles !
La bouche décline quelques petits fruits jaunes frais mais surtout des notes pâtissières (du sucre glace comme s’il en pleuvait), mais avec ce qu’il faut d’un maintien quasi anglais.
Elle est agréable, presque ronde ensuite, portée par la maturité des raisins qu’on imagine parfaits.
Et dire qu’il s’agit là de l’entrée de gamme de ce vigneron, et dire que je n’ai réussi à lui donner que 5 ans depuis son dégorgement, cela nous laisse à fantasmer sur le reste des possibilités.
Et dire qu’il s’agit là de l’entrée de gamme de ce vigneron, et dire que je n’ai réussi à lui donner que 5 ans depuis son dégorgement, cela nous laisse à fantasmer sur le reste des possibilités.
Ce Champagne réussit le tour de force de faire passer un assemblage de 3 grands-crus pour un Champagne presque « simple », tendrement envahissant, laissant une empreinte au cœur de chacun.
Nous l’avons apprécié en famille, sur une toile cirée, et avec en contrepoint, quelques bêtes de toute beauté dont je ne vais pas tarder à vous parler.
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