Le Domaine Albert MANN n’a pas finit de nous
surprendre et de nous rendre fier, nous, Alsaciens-Epicuriens, amateurs-professionnels,
nous les impénitents de l’art du (mieux) vivre.
En fin de semaine passée, dans le tourbillon des
nouvelles-journaleuses, quand ils essayaient de nous faire croire aux désastres ou aux génies,
une seule nouvelle fit tressauter nos cœurs et nos appétits de meilleur :
Un domaine alsacien est élu « Vigneron de l’Année »
par la célèbre Revue des Vins de France !
C’est une fierté pour toute la région, en tout cas
pour tous ceux qui pensent, aux moins de temps à autre, avec leurs papilles. C’est
également une fierté personnelle car j’ai toujours cru qu’ils grimperaient très
haut sur l’échiquier du vin français.
Pour souvenir j’écrivais dès le mois de mai 2009, sur
mes fiches-conseils transmises à mes clients épicuriens, que ce Domaine était
selon moi « Le symbole d’une Alsace en pleine ascension ».
Depuis j’ai évoqué sur ce blog, quelques vins dont j’ai
usés pour m’aider à créer des moments-marquants pour mes clients. Ainsi leur
Riesling GC Schlossberg 2008, placé dans une grande dégustation de ce terroir
avait été traité de « modèle du genre », pourquoi ?, je vous laisse
le découvrir ICI.
J’avais évoqué également le Pinot Noir Grand H 2006
dégusté en septembre 2010, un vin qui au bout de « Quelques heures [plus
tard] et malgré un repas riche en saveurs, [il] conserve sa présence
olfactive, on a bien l’impression qu’il gagne même en puissance…c’est
définitivement un vin masculin. Il finit sa course sur des notes de
purée de fraise, poivres, cannelle, santal…bref voici encore un vin à promesse
qui pousse sur ce Grand Cru Hengst. »
Bref vous l’aurez compris, ça fait longtemps que l’on
croit en eux, alors tout ces honneurs nous surprennent moins qu’ils nous font
plaisir.
Et pour tout vous dire, depuis la création de mon
blog et de mes activités de Conciergerie Epicurienne, j’ai toujours eu tendance
- éthique oblige - à ne point trop en faire sur ce Domaine dont je connais
personnellement un petit bout de la famille Barthelmé.
Entre les souvenirs de coups de coude et de blancs de Jacky au club de basket de Kaysersberg, les discutions virevoltantes sur nos plus belles adresses avec Marie et les quelques folles nuits d’adulescent, partagé avec Paul, son frère (qui participe aussi à l’envolé de leurs vins depuis quelques années), il me fallait me forcer pour prendre le recul nécessaire à un juste conseil.
Entre les souvenirs de coups de coude et de blancs de Jacky au club de basket de Kaysersberg, les discutions virevoltantes sur nos plus belles adresses avec Marie et les quelques folles nuits d’adulescent, partagé avec Paul, son frère (qui participe aussi à l’envolé de leurs vins depuis quelques années), il me fallait me forcer pour prendre le recul nécessaire à un juste conseil.
Alors aujourd’hui lâchons-nous un peu et si j’ai une
recommandation à vous faire, c’est bien de poursuivre ces vins où qu’ils se
trouvent. Car ils sont une image des "nouveaux vins de gastronomie".
Il suffit, pour
s’en convaincre, de les confronter à d’autres, à table, et de se laisser immerger
dans leurs rieslings vibrants, de découvrir le Grand Cru Furstentum sous leurs
doigts experts, leur gamme de pinots noirs, qu’on à du mal à croire alsaciens,
et aussi de s’oublier avec leurs liquoreux, plaisirs caressants et fruits défendus
d’une Alsace enfin reconnu au plus haut-niveau, celui qui devrait être le sien
dans la tête de chacun : celui de la plus grande région à vins blancs de France.
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