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jeudi 3 novembre 2011

Un désir ardent de Poulet de Bresse, façon brasserie G.BLANC

Il y a quelques mois, en remontant de détours épicuriens, nous fûmes pris d’une irrésistible envie de volaille de Bresse. Un nom alors s’impose quand on croise dans la région, Georges Blanc, évidemment.

Pas question pour autant de craquer le troizétoiles pour une envie subite, on s’imagine plutôt dans la Brasserie, une des très nombreuses annexes de ce grand Bressan.





On débarque alors à Vonnas, dans un monde à part, un peu trop pour nous, mais qui doit faire un effet-buzz sur tous les gastronomes globe-trotter qui débarque sur cette place griffée « au bon goût de la France ».
Et la brasserie est justement là pour rappeler les ambiances début du siècle (dernier), et ces plats de tous les jours qui ont traversé les décennies, et qui côtoient aujourd’hui justement quelques goûts plus actuels.

Nous c’était la Volaille-région donc, que j’ai prise dans sa version originelle, à la crème « Mère Blanc », servie avec du riz Basmati.


La viande est admirable, avec une densité et une tendresse, un goût de pureté et de grain-riches que j’adore. La sauce est belle aussi, mousseuse et gourmande à la fois, elle s’enroule autour de la chair, la cajole mais la laisse respirer. Le riz est simplet mais c’est souvent la bonne option à prendre avec cette viande, pour lui laisser de la place.

Nous voici installé dans le pays, dans le décor pour le moins chargé mais qui nous plonge dans l’ambiance et sert aussi à nous mettre en appétit.


Alors ma chère et tendre tenta le même Poulet-maison, mais dans sa version rôti à la broche, accompagné d’une pomme purée.

C’est évidemment une belle cuisson, plus sèche que la version précédente, mais qui concentre ses goûts dans une peau grillée dont on se ferait bien un repas entier.

C’est surprenant car même si les volailles grillées font partie de mes plats préférées, que j’en mange une ou deux bonnes dizaines par an, celle-là réussit quand même à me tirer un grand sourire, et l’onctueuse purée de pomme de terre ainsi que le jus brun’clair n’arrange rien à l’affaire.



Car si on s’est évidemment régalé, si on sait parfaitement que le Poulet de Bresse atteint des prix au kilo plus qu’imposant, on ne pourra revenir ici à chaque envie de Bresse. En effet, à 29€ le plat, qui comme vous le voyez, n’est pas bien épais, on reste un peu sur sa faim, malheureusement…

Mais si vous aussi vous êtes pris d’une envie subite, arrêtez-vous, vous serez comblé, et pour ceux qui ne souhaite pas se délester de 100€ trop rapidement, trouvez un bon producteur et ramenez chez-vous ce morceau de bravoure des meilleurs éleveurs volaillers de l’est de la France.

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