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mardi 15 novembre 2011

Déjeuner-gibier Chez Pierre à Blodelsheim - Chasse, tradition : tout’d’bon !

Il y a des tables perdues au milieu des plaines, en retrait des fleuves, en bordure des forêts : des tables que les guides ne fréquentent que trop peu, ou jamais !

Il y a des mornes dimanche où la seule chose à faire est de rester en famille, attablé, justement, autour d’un plat en plein dans le goût de la saison.







Alors bien sûr, Blodelsheim, ce n’est pas top sexy pour les touristes en goguette ; bien sûr, on ne cherche pas au Restaurant Chez Pierre, l’ambiance château, ni lounge-fusion-bar'tapas tout refait à neuf…faut dire que ça serait un peu ridicule de notre part.

Non ici, on cherche le goût, la tradition, les recettes cent, mille fois répétées par Jacques Thuet ; on recherche les produits des forêts avoisinantes, des forêts de plaine, protégées, qui grouillent littéralement de gibiers.










Et on se laisse prendre par la main à découvrir La spécialité-maison : La Selle de chevreuil rôtie, chassée par le chef directement. Et quel plat nous arrive ! un chevreuil entier, ou du moins sa selle, parée - prête à s’en régaler.




Le service est fait devant vous, pour tout tenir au chaud, et on vous pose devant votre estomac ébahi, une assiette oldschool des plus ravigotantes.




La selle donc, est d’une cuisson fabuleuse, rôtie à point en extérieur, saignant, fondant au cœur ; même sans sauce, la viande dégage des odeurs sauvages, comme si la viande était infusée par la forêt dont il se repait.





Avec la sauce style grand Veneur, sirupeuse à souhait, c’est mieux encore et toute la bête (carcasse et abats y compris) se retrouve dans l’assiette.




Servie avec du choux rouge, quelques cèpes sautés, une pomme chauffée aux airelles, c’est presque un menu complet. Et l’accord fabuleux qu’on oublie souvent, avec une purée de céleri bien marquée, est celui qui réveille tous les souvenirs d’un ex-enfant, toujours aussi gourmand.







Après ça on a qu’une envie : y revenir pour goûter à toutes les spécialités chasseresses, comme le Faisan sur choucroute, le canard sauvage aux coings gastriques, le milles feuilles de cerf aux marrons....




Peut-être pas cette année, mais la suivante c’est acté. De toute façon ces adresses sans âges sont de celles qui tiendront une éternité, car la tradition a du bon, il ne faut pas en douter.

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