Commençons par réviser
nos fondamentaux, avec un vigneron plus que fondamental pour ce grand cru : le fameux Seppi
Landmann.
Cet homme truculent et
fantasque de la Vallée Noble a arrêté ses activités dans les vignes et à la
cave depuis quelques années (mais continue de commercialiser ses bouteilles),
passant le relais et la main à la Famille Rieflé, mais cette bouteille a encore
été récoltée et vinifiée par cette véritable institution vivante du Grand Cru
Zinnkoepflé.A l’œil, la robe de ce vin est tissée d’un or soutenu, assez marqué en couleur et d’une belle densité.
Au nez, il est tout de
suite en place, sur la tisane de fleurs, de mauves plus précisément, avec la
trace d’un début d’évolution.
Il y a aussi beaucoup d’épice chaude, du curry madras et curcuma léger et d’un peu de miel.
Il y a aussi beaucoup d’épice chaude, du curry madras et curcuma léger et d’un peu de miel.
En bouche, il est gras,
tendre, large d’entrée avec une poursuite plus fine et un final légèrement
marqué par le poivre blanc. Le soupçon
de miel apparaît rapidement également, enrobant le milieu de bouche. On retrouve
une petite idée de mangue aussi mais, surtout, une bouche soyeuse et joyeuse, le tout drapé
par les notes d’évolution.
Ce vin a été dégusté
pour lui, il y a quelques semaines, en portant le regard loin devant et, tout
doucement, en rêvant à des temps plus riants.
Il a accompagné mes « quatre-heures » pâtissiers, s’est fait l’ami d’une belle tarte aux fruits rouges (avec une pâte sablée bien gourmande) mais a surtout causé d’amour avec un excellent chausson aux pommes, avec une vraie compote de pommes enfermée dans un grand feuilletage qui n’a pas oublié son beurre.
Il a accompagné mes « quatre-heures » pâtissiers, s’est fait l’ami d’une belle tarte aux fruits rouges (avec une pâte sablée bien gourmande) mais a surtout causé d’amour avec un excellent chausson aux pommes, avec une vraie compote de pommes enfermée dans un grand feuilletage qui n’a pas oublié son beurre.
Le lendemain, sa robe
est toujours translucide et son nez s’ouvre sur le miel fleuri, avec une plus
grande puissance, et évoque le sirop de mirabelle et le jasmin au final.
Le nez est toujours
entier, avec un peu d’alcool volatile et beaucoup d’épices, calmé et équilibré
par le jus et sa caresse sincère.
Ce vin est un des
visages de ce grand terroir, ce vigneron est toujours le plus connu de tous
dans la Vallée, mais il y en a bien d’autres (5-10 domaines au moins) qui font
de très jolies choses, nous en reparlerons ensemble dans les semaines à venir…
Quant à celles et ceux
qui sont passés à côté de l’actualité et qui souhaitent soutenir un grand
projet commun sur ce grand terroir, c’est par ICI
1 commentaire:
Bonjour,
Merci pour ce partage de dégustation.
Selon vous, ce Gewurztraminer conviendrait-il avec une tourte au confit de canard aux pommes ?
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