Dans quelques temps je devrais être posé au bord d’une belle piscine gourmande et sur la plage de la fameuse plage tropézienne des Jumeaux pour débuter une dizaine de jours de farniente épicurien et familial, bien mérité, capable de nous redonner l’énergie pour passer cet été chargé.
Dans cet article, je
vais donc revenir sur ces plages où l’on mange et boit juste, mais aussi sur
ces bords de piscine ou l’on boit et mange mieux encore, du fin fond de la Provence
aux spots planqués de Corse, avec quelques écartades (hors-saison only) sur la
Côte d’Azur.
La plage des Jumeaux, à
Ramatuelle, c’est la plage à l’équilibre dans ce coin excessif en tout ;
ici les prix sont tropéziens-mais-pas-trop, l’ambiance est cool-classe sans
trop tirer sur l’un ou l’autre, et, surtout, ce lieu est encore pour le moins
préservé des riches-à-billions qui nous saoulent sérieusement. On se souvient
d’un tartare de St-Pierre, d’un autre de bœuf et d’une belle quille de rosé
Barbeyrolles appréciés l’an passé (l’article complet en lien ICI).
Mais bon, aussi hype et
agréable que soit cette plage, elle a du mal à égaler certains coins de sables
corses. L’année précédente, nous en avions trouvé trois vraiment fantastique.
De la paillote simplette
posée sur une langue de sable planquée aux bords du désert des Agriates (Moby
Dick à Lozari), aux stars de Calvi et Palombaggia, voici (en lien ICI), trois plage to be (happy).
La meilleure gastronomie de plage est certainement chez In Casa (au bout des plages de Calvi), le meilleur choix de vin est à Playa Baggia (l’avant dernière à droite de l’anse de Palombaggia).
On se souvient des
paysages idylliques, mais aussi de ces bêtes encornet-rings décongelés et
engouffrés avec force Pietra de la première nommée, du burger, de la musique de
la seconde, et des salades, club-sandwich et des quelques quilles de blanc et
de rosé, de Fuimiccicoli à Canarelli, appréciés dans la dernière.
Maintenant, pour celles et ceux qui, comme moi, on le goût du meilleur et de la fraîcheur, il ne reste plus qu’à chercher une belle piscine, où l’on vous servira une cuisine plus appliquée. Je ne vous citerai que deux lieux, mais vous pourrez en retrouvez 5 adresses impeccables et immuables dans un article dédié en lien direct ICI.
Si je ne devais vous
évoquer que deux adresses de « tables et piscines », hormis celle de
la Cabro que j’ai déjà chroniquée de nombreuses fois dans ce blog, je choisirai
celle des Bories, à Gordes et celle, bien plus secrète, du Domaine de Bournissac
à quelques encablures d’Avignon. La première est sans doute la plus
impressionnante, la seconde est plus belle encore, perdue dans la campagne
provençale. Quant aux plaisirs de la table, ils seront sérieux et pléthoriques
à Gordes, avec ce souvenir d’un menu-dégustation qui à failli nous achever pour
de bon. Ces plaisirs, ils auront plus encore le goût du terroir avec la cuisine
de Christian Peyre à Bournissac, avec ses artichauts barigoules et le taureau
de Camargues, dont on s’est régalés il y a de ça quelques années.
Tous ces souvenirs (dont
certains datent un peu) n’ont d’autre intérêt que de vous mettre l’eau à la
bouche et ailleurs, de vous donner envie de vous faire plaisir, dans une
adresse, plus ou moins secrète, à votre mesure. Pour ma part, ils me servent à patienter agréablement jusqu’à
ces prochains jours d’oisiveté pleinement assumée...
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