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jeudi 13 décembre 2012

Vous aimeriez sortir un Meursault à Noël, oui, mais lequel ?

Nous allons revenir ce jour sur trois très beaux Meursault(s), de 2005-2006-2008 et de Jobard, Roulot et Boisson-Vadot, histoire de vous faire monter l'envie aux papilles.
C'est surtout que les fêtes approchent et que souvent à l'occasion nous vient l'envie de nous coltiner à ces Chardonnays majeurs, surtout avec de belles noix de St Jacques, un turbot, une volaille crémée, voire une salade de homard...

De nos jours, les vins de Meursault les plus passionnants ne sont évidemment pas marqués par un gras et une rondeur trop tirés par les fûts, ils ne doivent plus nous plonger dans un bain beurré, ni être pré-oxydé, cela va de soit, mais alors comment doivent-ils être ? 
Selon moi, un peu comme ces trois là... 



Débutons par le plus "ancien", avec ce "Sous la Velle" 2005 de Rémi JOBARD, dégusté en septembre 2010 si mes souvenirs sont bons et apprécié comme suit: 

"La bouche reste typée beau-chardo, avec ses notes rassurantes d'amande fraîche, de beurre fondu et de pierre sacrée, mais c'est le nez qui s'élève avec panache et on est instantanément transporté dans une forêt de noisetier.
Il se caractérise donc en ce moment par les notes habituelles au cru, mais se différencie par plus d'élégance, moins d'omniprésence du diktat de viennoiseries beurrées."

Ça donne envie n'est-ce pas, alors si vous souhaitez retrouvez l'article dans son intégralité, je vous invite à suivre ce lien ICI.



Si vous vouliez impressionner toute la tablée par vos connaissances des nouvelles étoiles di'wines, vous pourriez aussi sortir, l'air de rien et avec dédain, un Meursault de chez Roulot. Comme "Les Tillets" 2006 de ce Domaine, pas encore reconnu par le "grand public", mais dont toute la profession se gargarise avec allégresse.




"A l’ouverture ce vin a la couleur des jeunes premiers avec son jaune atténué aux reflets gris, son premier nez est sur le floral, pas trop marqué. A le goûter il est justement (donc légèrement) beurré et on remarque qu’il est tendu, surtout en milieu de bouche.  
Avec un peu plus de temps la robe reprend un peu de couleurs, le nez développe des fragrances mirabelles-tilleuls superbes et en bouche ce vin est long et finit sur le floral intense."

Ce vin a été bu il y a quelques mois et accompagné par un Turbot de petit bateau  des girolles fraîches et des Bonnottes de Noirmoutier, le tout cuisiné avec un superbe fond de volaille de chef, je ne vous raconte que ça....et si vous vouliez vous replonger dedans, suivez ce lien ICI.



Mais si vous ne recherchez qu'une qualité intrinsèque du jus et un millésime de fraîcheur et d'intensité, à votre place je partirai plutôt sur un 2008, comme "Les Grands Charrons" de Bernard Boisson-Vadot, déjà bu  pour ma part en juin 2011.

"A l’œil il diffuse ses jaunes légers, qui livre ses reflets de jeunesse, un peu jaune de gris.
Au nez il envoie du petit fruit jaune et pas mal de végétaux au départavant de ressortir ses accents de noisette et de sucre glace dans le plus pure style bourguignon, avec un peu d’ostentation. 
Mais la bouche est fraîche et pas tendre, plus volontaire, elle est lisible et efficace même si on peut déplorer un petit manque d’épaisseur."

Il était sans doute un peu jeune à cette époque (voir l'article entier en lien ICI), mais nulle doute que si vous cherchez un Meursault en quête de pureté, avec de la vivacité et dans un Coche-Dury Style, sans en payer le prix, ce vin vous emportera....

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