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jeudi 22 décembre 2011

Le vin (rouge) est (aussi) une Fête !

Noël à table, pour le plat et pour beaucoup, c'est une volaille ! 
Une belle !, une grasse, une dodue, une qui nourrira toute la famille et qu'on partagera avec appétit.

Il ne reste donc plus qu'à trouver dans votre cave (ou dans le commerce), Le vin qui va avec, et qui fera plaisir à vos convives, tout en évitant de plomber les budgets serrés du moment.

Alors pour les plus classiques d'entre nous, qui voudront poser une bouteille des régions-phares de notre pays de vigne, je vous conseille des Domaines plus modestes, ou des millésimes un peu plus mal-aimés.

Commençons par la Bourgogne, orientez-vous vers les Côtes de Nuits (au-dessus de Beaune pour les débutants) pour un bel accord avec une oie rôties et farcies et du choux aux marrons.




Je vous propose alors de vous replonger dans le Clos des Langres 2004 du Domaine d'Ardhuy, il y a 8 mois je vous le décrivais ainsi "en bouche l'entrée est gourmande, avant de devenir rapidement intense et fraîche en milieux de bouche, avec un final plus tendre à l'ouverture, plus fougueux une heure plus tard. Ça décline quelques notes d'ardoise chaude, d'épices douces et de myrtille..."


Pour ceux qui désire déguster le commentaire entier je vous invite à suivre ce lien ICI, et pour tous les autres, je me dois de vous conseiller jusqu'au bout: plusieurs éléments d'importances ont changés dans ce Domaine depuis le millésime évoqué et cette bouteille représentant le haut-de-gamme de la maison.
Ainsi si ce vin ferait merveille, je ne suis pas certains qu'ils vous faillent choisir ce Domaine sur un millésime très récent ou sur une cuvée plus simples.



Mais tout cela ne rassurera pas les amateurs de caciques, qui ont besoin/envie d'une belle étiquette, une qui rassure. Si tel est votre cas, je vous propose de choisir un millésime moins honoré, comme les 2003-2004, 2006-2007 par exemple qui commence réellement à s'ouvrir.

Il y a quelques mois, je vous tentais avec le Château MONTROSE 2007, si vous arriviez à le trouver, vous découvriiez "un jus plus sombre, au cœur noir d’encre, un nez bien élevé, et une bouche délicate de chair de cerise à maturité, avec la distinction d’un sang royal.Il se fait alors fin et rectiligne, vivant et épanoui, tonique plus que tannique."







Avec ce genre de bouteilles, aucun risque de déception, pour preuve ICI (cliquez pour retrouvez l'article entier) et vous pourrez la servir sur une volaille plus travaillés, avec une farce plus cossue, avec du foie gras et des truffes par exemple.


Mais il reste encore, et c'est heureux, des amateurs de changements, pour ceux-là, je vous conseille un de mes terroirs de prédilections, le Rhône Septentrional (entre Lyon et Valence).

Je vous conseille alors ce beau Cornas, empreint de simplicité, mais avec un caractère entier, un peu à l'image de son créateur. Evoquons donc ce vin de Robert MICHEL, sur sa cuvée Geynale 2006.

"Son nez évoque des fruits tannés par un vent chaud et bien présent, et qui évolue sur la mûre confite très rapidement. Sa bouche est douce en entrée, tombante en force, rapidement d’abord, puis en un long crescendo de puissance plus on lui laisse le temps de respirer."


(Article entier à retrouver en suivant ce lien ICI) 



Avec ce genre de bouteille, vous ferez des heureux, je vous le certifie, et s'il vous prenait l'envie de servir un canard à l'orange, ou une pintade aux raisins là-dessus, je pense que vous toucheriez du palais, cette douce magie de Noël qui fait tant de bien après une année rempli de diablerie en tout genre. 

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