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mardi 13 décembre 2011

Le vin (blanc) est une Fête !

En cette fin d'année festive, on se creuse la pensarde pour trouver un menu qui sied à ses invités et des vins pour leurs faire grand plaisir. 
On se perd dans sa cave et ses souvenirs, ou pire, dans les rayons des supermarchés, on se demande si les accords vont être majeurs ; pour certains c'est un délice, pour d'autre une impensable prise de tête.


Vous cherchez des conseils épicuriens ? alors pour faire grand, sans dépenser des fortunes, je reviens avec vous sur quelques (grands) vins (blancs) décrits cette année sur ce blog partageur. 






Commençons dans l'ordre avec le Champagne sur l'apéritif, le Maître Selosse sort du bois depuis quelques mois (vu hier soir sur Canal+) et fait désormais parler de lui plus loin que le cercle des initiés. Tant mieux !. 
Je vous évoquais il y a quelques mois, sa cuvée Initiale (article entier en suivant ce lien ICI), que je décrivais ainsi " La bouche décline quelques petits fruits jaune frais mais surtout des notes pâtissières (du sucre glace comme s’il en pleuvait), mais avec ce qu’il faut d’un maintien quasi anglais."


Ce champagne fera merveille chez vous en apéritif, avec quelques petits toasts, juste grillés et à peine recouvert d'une fine couche de foie gras et de fleur de sel, ou d'un peu de pata-negra, et le Plaisir sera là !






Passons ensuite à une sélection de beaux coquillages, et à la star des tables de saison : l’huître. 
Pour les faire vibrer, aucun doute à avoir, trouvez-leurs un grand Riesling, du genre du Geisberg 2004 de chez Kientzler (décrit entièrement ICI). 


Je trouvais qu' "avec un peu de patience l’interprétation [ se faisait ] encore plus net, ça part de la feuille pour arriver à l’agrume, avec ses notes de citron vert passées au tamis minéral, de pamplemousse et son jus."  


La puissance du cépage et la précision du vin ne fera qu'un de l'iode promise, et l'acidité contenue tranchera le gras de la bestiole. Les notes d'agrumes feront le reste si vous décidez de travailler quelque peu vos huîtres.








Et si votre tablée s'orne de nobles crustacés, type langoustes et homards, et que vous désiriez marquer le coup avec une des régions mythiques de France, pensez Meursault 2008, type "Grands Charrons" de Boisson-Vadot. (décrit ICI)
J'ai trouvé alors que  "la bouche est fraîche et pas tendre, plus volontaire, elle est lisible et efficace même si on peut déplorer un petit manque d’épaisseur. [   ] Mais c’est un vin qui demande de la patience et qui nous rassure sur ses capacités à vieillir, à s’étoffer, sans perdre pied. Le lendemain il décline de délicieuse note noisetté, de beurre clarifié, une nouvelle promesse...


Il y a fort à penser qu'un vin de ce type pourra décontenancer certains invités aux palais irrémédiablement classique, mais ce supplément de fraîcheur est plus adapté à la nouvelle cuisine, à ses accents asiatisants, et à ces repas sans fin, où l'on se régale sans appétit, mais avec une vraie joie de vivre et de partager.


Avec ces quelques grands vins blancs, vous avez quelques pistes pour passer des moments formidables à table avec vos proches. Sachez que tous ces vins font partie du top-niveau de ce que la France viticole propose, et pourtant, aucun n'a été acheté  beaucoup plus de 50€ la bouteille (il est vrai que je prends un malin plaisir à les dénicher ces pépites).

Il n'est pas forcément besoin de Montrachet d'Yquem pour monter haut,...., très haut !

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