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dimanche 31 juillet 2011

Le dimanche on cuisine : champignon – gigot - framboise

Les autres jours aussi pour ma part, mais si vous n’en avez pas le temps, il faut garder ses dimanches matin pour cuisiner pour les siens.

Parce qu’après avoir englouti tant d’idées et de tours de main, auprès de chefs ou sur des blogs inspirés, il faut bien mettre en application gourmande toutes ces promesses de goûts et de saisons.





Commençons par quelques champignons, une première fournée vosgienne, que les premiers arpenteurs et les meilleurs chercheurs trouvent en ce moment. Nourri de pluie et de soleil perçant, les premiers cèpes et les premières girolles sont de sortie.

C’est toujours un grand moment pour les gourmets, et je les travaille le plus simplement du monde, les lavant rapidement sous un filet d’eau, les séchant patiemment au torchon.
Ensuite il nous faut un beurre just-noisette, un poêlon bien chaud et hop, ça chante, ça perd son eau’en’trop, ça cuit à grand feu et ça confit hors flamme.

Résultat: quelques girolles relevées d’une pointe de curry, et quelques cèpes coupés grossièrement, avec des mini-lardons déglacés au vieux balsamique et des petits croutons.




Et voilà une belle entrée en matière, qui appelle une suite tout aussi sympathique, toujours en toute simplicité, comme ce joli petit gigot, siglé Baronet. Une belle viande, qui n’est jamais meilleure que cuite patiemment, imprégnée de son jus.

Comme en fin de semaine, on aime aussi se reposer et passer du temps en famille, c’est un plat des plus adapté, on sort la lèchefrite, on fait un lit de tous les légumes de l’instant : tomate, poivron, aubergine, courgette et ail nouveau. Posez l'agneau au cœur de cet oreiller de senteurs, et laissez confir lentement, sûrement.






Le résultat est des plus convaincant, toutes les saveurs se mêlant, se mariant, et malgré cela on les retrouve toutes intactes sous la dent.


Et qu’y a-t-il de meilleure que de gratter délicatement le fond de plat de cuisson, quand tout ce qui a grillé s’est unis en un tout plein de senteurs, de ce goût de grillé-majeur et de souvenirs des temps bénis.







Après cela, et parce que j’adore les framboises, je ressorts les dernières de la première tournée alsacienne, je les dispose au fond de l’assiette, fait couler par-dessus une épaisse crème pâtissière, saupoudrée de cassonade, brûlée au chalumeau et je pose une boule de bonne glace framboise et je me régale des yeux pétillants de mes amis, femmes et enfants, heureux, gourmands !

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