Suivez le guide...

samedi 4 août 2012

Prom’nons-nous dans les Vignes !

L’oenoutourisme c’est beaucoup de chose à la fois, mais c’est surtout de ressentir au fond de soi la réalité, voire la grandeur du vignoble. Pour ce faire la première des choses est de le parcourir, de le fouler, avec tout le respect que vous lui devez...

Une promenade entre les ceps anciens, sur ces terres travaillées depuis des siècles, dans ses terrasses promises aux éléments, c’est déjà un grand pas vers la compréhension. Sans compter que vous pouvez y aller en toute liberté (comprendre gratuitement si vous avez l’esprit dans votre porte-monnaie).



On peut alors commencer sa promenade en Alsace, pas loin de chez soi ; si vous êtes respectueux, je vous invite à désobéir et à vous accaparer ces collines semi-sacrées, une fois les avoir embrassées du regard, de loin, au détour d’un joyeux chemin.

On peut poursuivre l’aventure dans le Jura, en surplombant Arbois, en plein dans la descente des vignes de Pupillin, qui donnent naissance à un des vins rouge les plus atypiques (et donc sympathique) qui soit de France. 


En palpant une poignée de cette terre, vous la saisirez forcement bien mieux que si vous ne faisiez que les goûter.

Surtout que pour un certain vignoble on sait bien que l’on ne pourra qu’en rêver, le survoler, c’est le cas de 99.99% d’entre nous pour la DRC, mais que cela ne nous empêche pas de rejoindre la Bourgogne et les ceps mythiques de Vosne-Romanée.


Surtout que cela ne vous gêne pas pour venir réfléchir devant Dame Nature et son génie, qui a su attirer l’Homme et tous leurs efforts et réflexions pluri-séculaire, en vue d’atteindre l’inatteignable perfection de l’Être…

Et pour tous ceux qui se prélassent dans la simplicité, poursuivez, à quelques kilomètres se trouvera toujours un spot à votre volonté. Rapprochez-vous des crus du Beaujolais par exemple, prions la madone que le Gamay continue comme ces 3 derniers millésimes à ainsi nous régaler. Ici aussi vous comprendrez mieux d’où vient le doux de Fleurie et la silhouette des jolies quilles.

Pour grandir un peu mieux, continuez à descendre la route et le Rhône dans ce qu’il a de plus Nord. Posez-vous au pied de cet Hermitage, (et ses « fameux » murs) qui fait pleurer les amateurs de bonheur depuis la nuit des temps et transpirer les vignerons qui s’acharnent à ses pieds...pourquoi ? regardez, parcourez à pied, puis seulement éventuellement goûtez, alors vous comprendrez.


Ne jamais s’arrêter, levez la tête, visez le sud ; roulez, cherchez les paysages peuplés de galets du même métal, à la porte de Provence, stoppez vers Châteauneuf-du-Pape, vous y découvrirez peut-être une bonne part de la vérité (e reynaud veritas), et des vues de toute beauté...

Puis près du but, ralentissez, profitez des moindres rayons ardents qui réchauffent les vallons planqués, car il y a une vie entre les chaleurs du précédent cités et les fadeurs des meilleurs rosés de la Côte. Il y a l’équilibre de l’arrière pays, qui avec une bonne dose de Méditerranée et pas mal de fraîcheur nous donne à penser que la vigne est chez elle partout.

Aucun commentaire:

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...