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mercredi 23 février 2011

Steak - Frites - Figeac

Voilà tout un joyeux programme qui va me permettre de vous donner quelques-uns de ces conseils épicuriens que seul un gourmand-gourmet peu connaître.

Le premier est celui que je rabâche sans cesse, c’est bien évidemment de se faire plaisir tonnerre de Zeus. Pas la peine d’attendre Noël ou la saint tsouin-tsouin pour cela, ni de réserver toutes ces attentions pour les plus huppés de ses prochains invités.

Non il convient, dès que cela est possible, d’écouter ses envies et de les exaucer.


En ce moment moi c’est de grignoter nonchalamment avec les doigts ; et après les grenouilles fraîches, pour ce faire, rien de mieux que des frites. Des frites-maison, c’est l’évidence même, aucune marque agro’ ne pourra jamais rivaliser…Réminiscence de l’enfance et plaisir à tout âge, qu’il est bon de temps à autre de les prendre à même le plat, de les tremper dans le jus de viande et d’engouffrer cela juste avant de souiller ses jolis habits du samedi.


Ensuite parlons viande, il convient de choisir son morceau, de varier, et de craquer pour celui qui répondra à vos attentes. Mais si je ne devais vous donner qu’un conseil, c’est d’arrêter de taper dans le filet et de ne réserver les tournedos qu’au seul Rossini.
Retournez vers des morceaux bien plus goûteux, bien moins coûteux, car un « steak » à 50€ le kilo, ça ne ressemble décidément à rien et gâche une partie du plaisir, même pour les plus argenté d’entre nous.


Préférez un morceau d’entrecôte ou de faux-filet, bien persillé, et arrêter d’individualiser, choisissez un morceau quatre fois plus épais plutôt que quatre steak par exemple.
Faites revenir le morceau entier, et finissez la cuisson au four, sortez, laisser reposer dans du papier-alu pendant 5 minutes et trancher ensuite. Il est tellement plus agréable de varier les plaisirs, d’attaquer par le cœur, fin comme un carpaccio, bloody-happy, puis de finir sur les morceaux plus croutés - plus épais.

Dernier point il est impératif de trouver un boucher de confiance, et de lui dire que vous chercher des pièces qui ont du goût. Personnellement j’ai le privilège campagnard de pouvoir compter sur un vrai passionné, qui choisit ses bêtes sur pieds, les emmènent lui-même à l’abattoir, et qui sait laisser « rassir » une viande. Ce terme vous faire peur, vous dégoûte…., trouver un bon boucher, essayer, comparer, vous m’en direz des nouvelles.



Dernier point pour ce jour, de temps à autre, ouvrez-donc vos belles bouteilles même sans raison, surtout si vous n’êtes pas trop nombreux.
Le week-end dernier, pour nous, ce fut Château Figeac 2000, à peine sortie d’une caisse qui n’avait pas bougé depuis sa livraison post-primeur.

La grande majorité du temps, je suis le premier à réserver mes plus belles quilles pour les partager avec les bonnes personnes, au bon moment ; la recherche des Personnes et du Moment étant déjà tout un bonheur en soit.
Mais il y a un autre immense plaisir, c’est quand on se décide à la « dernière minute », pour « l’Envie de meilleur ». Ce fut un ravissement de partager ce vin à quatre, sur des mets simples qui laissent de la place au nectar.



On c’est carrément délecté de ce moment, même si ce Château Figeac 2000 a encore sans doute 5 à 10 ans avant d’arriver à son optimum. Samedi il était sur la mûre, et même un peu dur, il était sur des idées prégnantes de graphite, de tabac et de bois précieux, la finesse de sa trame agréablement remonté par la puissance de ses tannins encore jeunes.

Il évoquait surtout la distinction de ses origines et à parfaitement équilibré l’ambiance cool-campagne de ce moment épicurien, tout bonnement joyeux.
En même temps avec un tel programme, qui ne serait pas joyeux ?

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