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lundi 29 décembre 2008

Un Riesling....Frederic Emile 1990 de la Maison TRIMBACH

Quel beau moment à nouveau avec ce pure riesling d’Alsace...., si vous désirez avoir une idée de ce que le terroir alsacien peut vous offrir de mieux il faut presque ‘’malheureusement’’ faire preuve de patience.





Ce vin n’est jamais autant mis en valeur qu’avec la maturité, et dans ce cas précis, la majorité. En effet ces 18 ans de bouteille ne sont qu’une promesse vers l’épure totale et l’essence de terroir la plus précise qui soit. Inutile de dire qu’il avait encore un grand avenir de garde devant lui mais une envie frappante de pureté s’imposait à moi.


Une joie sensitive dès l’ouverture, avec une robe d’une clarté totale avec ses reflets ‘’jaune de gris’’ d’une élégance folle, le vin tournoyant dans le verre laisse sa trame contre les parois et son expression minérale flotte déjà dans l’air.


Au nez, tout un univers s’ouvre devant nos sens ébahis, une idée précise de ce qu’on pourrait appeler, pour les grands rieslings alsaciens, le pétrole. Ce terme qui pourrait à juste titre rebuter le néophyte mais qui n’est que le summum d’une fraîcheur complexe, celle de la pureté d’un bouquet de pierre.

En bouche, la densité de la matière accompagne cette tendre mais tranchante acidité qui enveloppe les papilles et les laisse propre pour profiter d’un retour légèrement citron’acidulé avec une touche de fumée qui donne à penser à ces vins de classe que l’âge ne semble que bonifier.

Dans l’esprit, ce vin rappelle la quintessence de nos souvenirs des vins d’alsace d’antan, de ces décorations un peu surannées des salles de restaurant simplement bon mais qui avait souvent des caves de roi dans des maisons de village. Une vraie photo mentale en gris et blanc avec des sourires figés devant la beauté de cette délicieuse et complexe simplicité.

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