Cette dégustation, si elle a été filmée et mise à notre disposition par un certain Obiwine que l'on pourra évoquer un jour prochain, elle a surtout été montée par ce grand Amateur qu'est François Mauss.
D'ailleurs si certains esprits étriqués s'étrangleraient d'être ainsi traités d'amateur par un jeune malandrin, je pense pour l'avoir évoqué avec lui virtuellement, que ce n'est pas son cas...nous verrons bien.
Si vous ne le connaissiez pas encore, c'est un tort, sachez-le, et il est désormais grand temps pour vous de retrouver son blog en lien ICI.
Si vous êtes comme moi, vous risquez d'y perdre quelques semaines tant on y trouve des informations passionnantes et des tentations obsédantes.
Je dois avouer humblement que c'est par lui, et d'autres compagnons de route ("son grand Jacques" pour ne citer que lui, mais nous y reviendrons aussi) que j'ai pris l'habitude, il y a plus de 5 ans, de traîner sur les blogs, persuadé alors que l'esprit dénicheur et l'oeil avisé peut y trouver des informations autrement plus passionnantes et moins "politique" que sur tous les autres médias réunis. Preuve en est encore donnée avec cette dernière dégustation.
Amateurs de Bordeaux, et d'avis circonstancié et honnête, ne loupez pas cette vidéo !
Vidéo d'une dégustation du Grand Jury Européen dont voici le blog en lien ICI
Vidéo réalisée par Obiwine, site en lien ICI
Site du "Davos du Vin", également organisé par François Mauss, en lien ICI
Avec son adage qui veut qu'une "somme de subjectivités est un début d'objectivité" je crois qu'il a tout compris, et depuis longtemps. Ce n'est pas non plus la retraite pré-programmée du grand gourou Robert Parker qui troublera ses préceptes, bien au contraire, et je suis personnellement persuadé que les notes, si les notes (ou classement ou autres) doivent être conservées, devront passer par ce système, par ces principes.
Pour vous les résumer ils sont simples et bien plus clairement énoncés dans la vidéo ci-dessus mais c'est que si un grand dégustateur, aussi doué soit-il, peut se tromper à tout instant sur un vin, un panel d'une dix-douze dégustateurs minimum, sélectionnés pour leurs grandes capacités et pour leurs belles diversités, ne peuvent se tromper tous en même temps sur un même vin.
Ajoutez à cela l'indispensable (pour les pros) dégustation à l'aveugle et, depuis peu, un deuxième tour "étiquettes révélées" et vous tiendrez la meilleure façon de déguster (pour noter). Ce principe ayant, entre autres choses, l'immense avantage de permettre à des "petits" vins de réellement concourir contre les autres et de les révéler au grand public.
Je vous laisse découvrir cette vidéo par vous-même mais les conclusions parlent d'elle-même : si au premier tour, il y a peu de célébrité dans les dix premiers, si le premier immense Château est Haut-Brion, 7ème, au deuxième tour, en connaissance de cause, il se classe 2ème.
Mieux encore, Petrus n'a pas été sélectionné dans les 20 premiers (sur 30 vins) au premier tour, et il se classe 6ème une fois que ces mêmes immenses dégustateurs aient découvert l'étiquette.
Je n'en conclus rien personnellement que je ne savais déjà, et surtout pas que Petrus n'est pas bon, je constate juste, grâce au GJE et à François Mauss, que rien n'est plus difficile à juger qu'un goût.
Je conclus surtout qu'il était temps, après l'avoir gardé pour moi, de vous présenter cet homme et ses conclusions qui doivent être partagées ; tout comme ces grands bordeaux 2001, d'un millésime jugé moyen par les gourous de tout poil et qui s'annonce aujourd'hui passionnant et qui commence réellement à s'ouvrir...
Il avait surtout le grand mérite d'être encore vendu à des tarifs permettant aux amateurs sincères de se faire réellement plaisir, sur une étiquette comme sur une découverte...
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