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mercredi 8 septembre 2010

Changement d'air éphémère autour de Gérardmer

Il y a ceux qui frayent du côté de Monte-Carlo, qui écument les palaces de paname, ou plus hype, qui collectionnent les adresses secrètes de la côte basque.

Et puis il y a ceux, dans le Nord'Est, qui pour 24 hrs ont envie de changer d'air, pour voir du pays, pour le plaisir d'une route tourmentée et d'un calme olympien à pas loin.

Alors bien sûr, ça fait pas rêver les foules, mais tant qu'à faire à se perdre à Gerardmer, autant y aller à fond et prendre une chambre sur le lac.
Au Beau Rivage par exemple, un ancien petit vaisseau amiral remis à neuf à l'intérieur, car les exters fleurent bon les années 80.




Mais par ces derniers grands'beaux jours et pour le plaisir d'un repas'frâicheur, mieux vaut s'excentrer, chercher au milieu de la magnifique forêt (quand il fait beau, le reste du temps on évitera de s'y perdre tout de même), si une table ne s'y est pas signalée...partons donc pour ce village au nom barbare de Xonrupt-Longemer.

Parce que dans ces Jardins de Sophie, dans cet écrin paisible, trouver une grande assiette de saison, avec milles petites choses toutes fraîches à grignoter du bout de la fourchette, ça, ça sent le bonheur !

Surtout avec ce beau tartare de tomates, correctement relevé, et ce jambon de pays, au gras qui sent la liberté. Et puis ce foie gras tout à fait correct et cette terrine de volaille (en morceaux entiers), et puis ces quelques écrevisses et ces suprêmes d'agrumes.
Ajoutons à cela une salade fo-folle bien tiltée par la vinaigrette et un peu de saumon fumé, et l'appétit revient en fanfare.




Parce que, comme souvent, on est venu dans ce **** juste pour visiter et grignoter ces simples "assiettes d'été", ainsi que pour voir où se cachent les V.I.V (Very Important Vosgien...) en quête de bourgeoiserie.




Et puis finalement on se laisse tenter par ce plat mi'léger, d'un cochon tout ce qu'il y a de bien-fermier, reconstitué par pur bonheur, et très lentement confit aux agrumes.
Tout ça servi avec une salade ultra-oignon, avec sympathie, et arrosé au St Joseph blanc Le Lombard 2007 de Cuilleron, et la vie, à Gerardmer comme ailleurs, devient douce.


Ne nous reste plus qu'à digérer, en promeneur du dimanche que nous sommes, autour du lac d'un bleu étincelant, pris d'assaut par tout ceux qui comme nous, de temps à autre, se suffisent d'un rien et remplissent leur vie de tous ces petits tout.


Aussi étonnant que cela puisse être, dans quelques jours je pars pour ma petite semaine de repos Tropézien, de calme azuréen, le changement d'air s'annonce là plus doux et plus violent en même temps.
Inutile de vous dire que j'attends ça avec impatience, mais quand on cherche bien, pour breacker, pas besoin forcément de partir loin...

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