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lundi 23 août 2010

Chateauneuf-du-Pape, Beaucastel & Rayas, mise en bouche

Pour vous mettre les papilles en ébullition avant ce vendredi 27 Août et notre fameux repas oenologique épicurien On the Rhône Again, rien de mieux que de passer en revue quelques infos sur les deux star-wines qui vont nous divertir et, espérons, nous éblouir, en cette soirée qui s'annonce follement sympathique.

Avant toute chose, ces deux noms sont issus de cette appellation historique qu'est Chateauneuf-du-Pape, et ils font partie, à coup sûr, du Top5 de celle-ci.

Sur les près de 3200 ha dévolus à ces vins recherchés dans le monde entier, avec ces 13 cépages agrémentés (plus qu'en Alsace....c'est possible ça ?), quelques grands noms, classiques (Domaine du Vieux Télégraphe par exemple), excentriques (les fameux vins du Domaine Henri Bonneau), ou "tout simplement" immanquable comme nos deux invités du soir, régale les amoureux des vins combinant force et finesse, rondeur et chaleur, et une sacré personnalité.


Sur la rive gauche du fleuve, ce fameux sol de galets roulés

Le Chateau de Beaucastel tout d'abord, avec ses 100 ha de vignobles d'un seul tenant, occupe le nord-est de l'appellation.
Ce domaine des plus sérieux, tenu depuis la moitié du siècle dernier par la Famille Perrin, tient son rôle et ses 4 Chateauneufs-du-Pape font depuis plusieurs décennies désormais, partie des grands bonheurs de l'appellation.

Le blanc que nous allons déguster ce soir là, en 1999 ou 2000, sera choisi à la dégustation avec le chef l'après-midi même, pour coller au mieux au dîner et l'envie du moment.
Il est toujours constitué de cépages Roussane et Grenache blanc. Dans sa jeunesse il évoque souvent des notes mielleuses, bien balancées par une fraîcheur rigoureuse. Ce soir là, il sera bu avec une dizaine d'années de bouteille, la complexité devrait s'en trouver renforcée.

Et c'est avec le plat, que nous aurons la chance de tremper nos lèvres dans le Château Rayas 2004, ce domaine-phare, dont tout le monde parle, est une des plus belles gloires de tout le Rhône méridional.
Considéré par une grande partie des dégustateurs les plus chevronnés au monde comme le Chateauneuf le plus fin, le plus juste, l'élégance même, on lui prête même quelques accointances avec les grands crus de Bourgogne.

C'est sans doute car il grandit sur un sol de sables (et non de galets comme la plupart des autres), et plus proche des pinèdes, qu'il est élevé dans des foudres vieux comme Hérode (en lieu et place des barriques de bois neuf et boosté à souhait comme certains autres) qu'il acquière cette finesse.
Mais c'est aussi et surtout grâce à Louis, Jacques puis Emmanuel Reynaud, à leurs éthiques et à leurs visions, que nous aurons le droit en ce jour, de goûter à ce jus de raison.

Nous avons choisi ensemble, avec le chef, le millésime 2004 pour plusieurs raisons, tout d'abord car il est l'image même de cette fraîcheur grandiose. Mais aussi pour avoir le droit de goûter aux fruits de ce vin dans sa première jeunesse, du framboisé en gelée à la cerise dans tous ces états.

Et puis pour commencer une histoire d'amour, tout doit être neuf, aérien...suave...et à n'en point douter ce vin aura toutes ces qualités...

Amis épicuriens, à vendredi soir...

1 commentaire:

Régis AMBEIS a dit…

oh la belle dégustation
Je serait bien venu avec grand plaisir mais hélas je ne peut pas ce vendredi

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