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mardi 26 janvier 2010

Si le marché des vins d'Ampuis m'était conté...

Après des semaines d'hésitation, je me décide (enfin dirons certains) à être raisonnable, et à finalement ne pas me déplacer jusqu'à ce rendez-vous heureux de mes débuts d'année épicurien.

Mais bon l'imagination et surtout les souvenirs entêtant permettent tous les voyages, même immobile. Alors ensemble on peut tout à fait y retourner dans cette fête, de toute façon bien trop courte pour nous permettre de tout (b)voir.



Réunion de famille nombreuse et dégustation en milieu "olfactivement" hostile

Car si j'ai appris une chose ces dernières années, c'est que malgré la taille relative de la salle, la pléiade de vignerons vous force presque à prendre votre temps.

Regardez par vous même le programme et cette brochette de talent, présenté en toute simplicité, chacun avec un stand de même taille, qu'on soit Guigal ou Voge, Gangloff comme Chapoutier.

Difficile en une journée pleine, même vaguement studieuse, de faire le tour des tentations, et de toute façon je ne pense pas que ça soit humainement possible.
Je ne m'attendais d'ailleurs pas à ce jour où mes dents ont vacillées devant le liquide...la force du fruit, la brûlure des tannins, l'acidité de la pente.


Grimper la Côte au petit matin, la descendre tout au long de l'après-midi

Mais devant ces petits désagréments qu'on oublie vite, il demeure surtout ces quatre cépages, deux maîtres et ses fiers vassaux: Dame Syrah et sa Majesté Viognier, escortés de Marsanne et Roussanne.

De cela découle surtout un kaléidoscope de vision, d'esprit, et des vins abruptes, forts et musclés, terrorisés par l'érosion, embellis par le fleuve et finalement magnifiés par la main de l'homme.

Il y a surtout ces terrasses qui annoncent bien des plaisirs et qui prouvent l'abnégation des grands hommes du vin, Mr Marcel Guigal en premier de cordée.


Pas de longue dégustation pour moi cette année donc, mais j'espère que certains des
yeux-anonymes qui me lisent n'ont pas loupé ce premier rendez-vous de l'année.

Qu'ils ont profité pour moi de ces blancs tout en longueur, qui semblent jonchés de fruit jaune à maturité, et vaporisés aux essences puissantes de quelques fleurs riches et violettes.

Et surtout qu'ils ne sont pas passés à côté de ces rouges tout droit perchés, à la peau burinée de cuir et de fruits noirs, épicés à souhait.

En tout cas vous pourrez compter sur moi pour l'année prochaine....et plutôt deux fois qu'une.

Deux quilles de compétition et de compensation, claquées sur l'Envie, malgré l'infanticide évident. Plus d'infos bientôt sur ce blog, bien évidemment...

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