Suivez le guide...

mardi 23 août 2011

A nous la Provence


A nous ses délices et ses langueurs, à nous le plaisir indicible de revenir du côté du Domaine de Bournissac, quasi 10 ans après une première visite fameuse.

A nous aussi l’arrière pays Nissart que je connais finalement bien mal, avec ses foultitudes de restaurants (dont je vais faire le tri pour vous), avec entre autre un déjeuner qui s’annonce d’ors et déjà Grand, sur les hauteurs de Grasse.

A nous encore les Gorges du Verdon et Moustiers pour quelques jours de retraite plus dynamique, mais toujours ponctuée de visites et de gourmandises.

A nous toujours la Route et ses circonvolutions, où chaque département traversé égrène ses souvenirs réels ou factices de tables qui valent mes détours.



A moi surtout la plénitude de retrouver mon calme et surtout MA vue, celle qui m'apaise l’âme et fait remonter les souvenirs heureux, celle qui malgré la répétition des années, me donne toujours la faculté de rêver tout éveillé...

vendredi 19 août 2011

Après le chaos, la reconstruction. Juste une mise au point

Comme certains l’ont bien remarqué, le mois d’Août est souvent des plus compliqué pour votre serviteur et celui de cette année en est un bel exemple.
Ce blog étant un peu plus figé en ce moment, mon prochain dîner étant déplacé, du stress’détresse et des ptits-soucis de santé, il convient donc de s’expliquer quelque peu avant de partir en convalescence épicurienne.

La Foire aux Vins de Colmar, avec plus de 270 000 visiteurs, et ses 11 jours de rencontre et de folies est désormais terminée, habituellement il n’y a trop rien à en dire du point de vue épicurien, tant c’est la fête-absolue et l’abus que la foule vient y chercher, mais cette année, ça évolue.

Déjà grâce au nouveau « Hall aux vins », refait à neuf, accueillant de nouveaux restaurants, dans la saine recherche de la qualité et avec Nasti et Schillinger, ils ne s’y sont pas trompés. Puis dans le choix et la mise en avant de nos meilleures vignerons, il y eu un grand travail d’effectué, je félicite tout le staff et les motivés, et plus particulièrement l’instigateur Bertrand Burger.

Il reste sans doute à travailler le faire-savoir, et à installer cet évènement dans le coeur et l'agenda des meilleurs dégustateurs du pays, mais ça je vous en reparlerai plus précisément l’an prochain, du moins je l’espère…

Cette année j’y ai passé un peu moins de temps qu’à l’accoutumé, du fait de grande fatigue, de quelques débuts de maladies et surtout d’un stress accumulé dans ma carrière parallèle, celle qui s’épuise à cause de trop de bêtises et de couleuvres avalées.

Tout cela m’a poussé à moins vous écrire ces derniers temps, et à repousser mon prochain dîner On The Rhône Again à l’automne, j’en suis vraiment désolé pour les motivés, mais ils ont tous admis, chef Guggenbuhl y compris, que malade et fatigué, il m’est compliqué de vous amener sur mes chemins gourmands et joyeux.

Mais trêve de gémissement, si vous patientez encore trois semaines - le temps de finir de me remettre et surtout, de prendre du bon temps et de me reposer en famille - je vous promets que je reviendrai avec des dizaines d’articles encore plein d’été, des centaines d’envies et de délices à partager, et milles et un moments-épicuriens à vous organiser…

vendredi 12 août 2011

19 Août - Dîner On The Rhône Again, le retour !

Vendredi prochain, le 19 Août, voit le retour du très apprécié diner épicurien nommé On The Rhône Again ! Comme l’an passé, quelques amoureux des vins du Rhône, se rassemblent sous mon égide pour partager le plaisir de goûter de jolis vins accompagnés d’un beau menu.

Dans cette Taverne Alsacienne que le monde des goûteurs nous envie, j’organise pour vous ce dîner où j’ai sélectionné plusieurs vins, de deux appellations passionnantes, sur deux millésimes prometteurs, le tout à l’horizontale.







J'organise ce diner épicurien pour vous, pour 80 €/pers (cliquer sur le flyer pr agrandir)

Au menu:
3 plats - 7 vins - 3 St Joseph blancs de 2009 - 4 Chateauneuf-du-Pape rouges de 2007.

Si vous désirez vous joindre à nous, rien de plus facile, il suffit de me contacter par tous moyens à votre convenance, et de réserver vos places. ( ICI ou là 06/19/35/14/98)



Nul doute que ce repas partagé entre personne d’agréable compagnie, sera un moment de belle convivialité, et nous pourrons apprendre le nez dans le verre et le sourire aux lèvres, pour mieux percer le secret des bons vins et des grandes caves…

lundi 8 août 2011

Menu sur mesure, Voyage immobile: Obernai - Fleurie - Lavandou

En ces temps d’intensité, malgré les grandes fatigues et même quand on ne prend plus le temps de bien-manger, notre appétit continue à tourner à plein régime.

Personnellement en pareil cas, je pars dans ma saveurothèque, en un voyage immobile, et je me sustente de quelques souvenirs délicieux.

Aujourd’hui en trois coups de fourchettes, je mets le cap au sud, dans un menu sur mesure apte à requinquer tous les fatigués, de Colmar ou d’ailleurs.





Mettons-nous en bouche avec une entrée de saison, cette salade de tomate ++, aussi simple que goûteuse. Des salades comme ça vous n’en aviez jamais vu, moi j’ai eu la chance de la rencontrer en fin d’été dernier au Bistrot des Saveurs d’Obernai, et grand bien m’en a fait.

Six variétés de tomates à pleine maturité, déclinent formes et couleurs sous nos yeux enjoués, pleines de fruits et chairs, elles font une entrée apte à purger tous les excès des nuits passées.

Ces tomates, ont été passées quelques secondes-comptées sur le grill de la cheminée, côté chair, histoire de confire juste ce qu’il faut. Puis on y a jeté, dans un savant mélange de soins gustatifs et de désinvolture dans le geste, quantités d’herbes sauvages, des copeaux de parmesan et de truffe d’été, et quelques gouttes d’huile d’olive et de vieux balsamique.





Après une telle entrée, on part plein de légèreté et d’envie pour finir de se remettre la tête à l’endroit. Pour ça, rien de tel qu’une belle pièce de viande rouge. Direction Fleurie, alors, dans ce Cep cher à l’incontournable Mme Chagny.





Quand la viande est bien rassise, et quand on la fait baigner dans une sauce aussi honnête, on touche à tous les coups au but.




Cette belle pièce de charolais a du goût et de la fibre sous la dent, et cette sauce, ohhh cher Bacchus cette sauce…elle est un concentré de Fleurie et de jus de viande, sirupeuse, presque sucrée tellement elle est riche.


Servie avec quelques tranches de polenta et des courgettes au naturel pour faire semblant d’être sérieux, ce plat finit de nous remettre sur pied.






Ça nous donne surtout l’énergie nécessaire pour se télé-transporter sur la Côte, près de nos prochains lieux de villégiature, pour grignoter-sucré, les pieds dans la Méditerranée, à la table de l’hôtel des Roches du Lavandou.









Laissant filer la nuit, cherchant l’énergie dans le sourire de mon éternelle fiancée, je me réjouis de voir la table se remplir de milles et une petites douceurs.


Il y a là une salade d’agrumes, du chocolat et du caramel, un macaron géant au cœur de framboises, un petit délire banane-citron-amande, des marshmallows, mignardises, friandises…à croire que Mr Dandine ce soir là (encore en poste), ne voulait plus nous laisser repartir…malheureusement il le faut !






Avant de pouvoir profiter de tous nos petits plaisirs méditerranéens, il reste quelques missions à achever, des travaux à finir.


Nulle doute qu’après s’être ainsi revigoré le corps et l’esprit, on aura la force nécessaire d’attendre les prochains jours de farniente épicurien dont on a le goût et le secret.

mercredi 3 août 2011

Des grands rieslings contre les grandes chaleurs

Les lourdeurs d’un été incertain me donnent toujours envie de grands rieslings, pourquoi ? mais parce que c’est sec et frais bien sur, et surtout car cela garde néanmoins une sérieuse puissance.

D’anciens Trimbach et Schlumberger, mais aussi tous ces jeunes fringants A.Mann, Josmeyer, Faller et consorts, peu m’importe, ouvrons tout en même temps, comme autant de souvenirs des plus vivants.

En ce moment j’ai du mal à trouver le temps pour « l’écriture » (un bien grand mot), alors je vous fais une série de liens pour vous replonger dans ce cépage-icône du sérieux Alsacien.

Quand on pense grands rieslings, à la maturité heureuse, on pense immédiatement à Trimbach (ou on devrait), avec ses promesses d’épure totale et d’essence de cépage et le Frédéric Emile 1990 reste sans doute un des plus grands vins blancs que j’ai eu la chance de déguster. L’élégance du fumé, la pureté d’un bouquet de pierre, tout y est, visez plutôt ICI

Mais en matière de grands ‘’anciens’’, je me rappelle aussi de ce Kitterlé Schlumberger 1991, ode aux citronniers, aux végétaux puissants, que vous pourrez déguster ICI

Mais pour en arriver là, à ces sommets plein d’heureuse fraîcheur, il faut tout d’abord chercher les meilleurs, à Riquewihr ou ailleurs (Hugel inside), ouvrir les portes des Grands et faire sortir les bouteilles des frigos (comme chez Faller cette année ou avec les Albert Mann en plein grand cru l’an passé).

Il faut aussi les goûter dans les meilleures conditions possibles, donc avec des amis à gauche et à droite, et quelqu’un de concerné qui est là rien que pour vous, comme il y a peu chez Josmeyer.

Mais last but not least, il faut surtout se faire plaisir, en acheter, pour mieux les oublier pour certains, et pour se faire plaisir tout de suite avec les autres.

Ainsi dans votre cave et dans vos cœurs, il restera toujours de grands rieslings alsaciens pour faire passer les jours de canicule et les pesanteurs orageuses, aussi bien psychologique que météorologique.
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