Suivez le guide...

mercredi 25 août 2010

27 Août - Dîner épicurien rhodanien, par le menu

Nous nous rapprochons enfin, avides de grands vins rhodaniens, de ce dîner qui s'annonce fortement épicurien.

Vendredi 27 Août, à la Taverne Alsacienne (à Ingersheim), nous sommes déjà 16 gourmands à saliver à l'idée de ce Château Rayas rouge 2004, et des 5 autres vins servis en un joyeux ping-pong Nord/Sud.



Pour les derniers motivés, il reste deux places mais il faut m'appeler

(06-19-35-14-98)


Et avec tout cela que va t'on manger ?, pour finir de vous faire envie, je m'en vais vous le livrer, par le Menu:




Filet de Daurade à la Plancha
Beurre aux Herbes
Fricassée de Légumes, Risotto

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Filet de Biche
Sauce Poivrade
Garniture de saison

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Soupe de fruits exotiques
Sorbet Passion

J'ai comme l'impression, qu'une fois encore, les absents auront malheureusement tort...

A vendredi chers amis !

lundi 23 août 2010

Chateauneuf-du-Pape, Beaucastel & Rayas, mise en bouche

Pour vous mettre les papilles en ébullition avant ce vendredi 27 Août et notre fameux repas oenologique épicurien On the Rhône Again, rien de mieux que de passer en revue quelques infos sur les deux star-wines qui vont nous divertir et, espérons, nous éblouir, en cette soirée qui s'annonce follement sympathique.

Avant toute chose, ces deux noms sont issus de cette appellation historique qu'est Chateauneuf-du-Pape, et ils font partie, à coup sûr, du Top5 de celle-ci.

Sur les près de 3200 ha dévolus à ces vins recherchés dans le monde entier, avec ces 13 cépages agrémentés (plus qu'en Alsace....c'est possible ça ?), quelques grands noms, classiques (Domaine du Vieux Télégraphe par exemple), excentriques (les fameux vins du Domaine Henri Bonneau), ou "tout simplement" immanquable comme nos deux invités du soir, régale les amoureux des vins combinant force et finesse, rondeur et chaleur, et une sacré personnalité.


Sur la rive gauche du fleuve, ce fameux sol de galets roulés

Le Chateau de Beaucastel tout d'abord, avec ses 100 ha de vignobles d'un seul tenant, occupe le nord-est de l'appellation.
Ce domaine des plus sérieux, tenu depuis la moitié du siècle dernier par la Famille Perrin, tient son rôle et ses 4 Chateauneufs-du-Pape font depuis plusieurs décennies désormais, partie des grands bonheurs de l'appellation.

Le blanc que nous allons déguster ce soir là, en 1999 ou 2000, sera choisi à la dégustation avec le chef l'après-midi même, pour coller au mieux au dîner et l'envie du moment.
Il est toujours constitué de cépages Roussane et Grenache blanc. Dans sa jeunesse il évoque souvent des notes mielleuses, bien balancées par une fraîcheur rigoureuse. Ce soir là, il sera bu avec une dizaine d'années de bouteille, la complexité devrait s'en trouver renforcée.

Et c'est avec le plat, que nous aurons la chance de tremper nos lèvres dans le Château Rayas 2004, ce domaine-phare, dont tout le monde parle, est une des plus belles gloires de tout le Rhône méridional.
Considéré par une grande partie des dégustateurs les plus chevronnés au monde comme le Chateauneuf le plus fin, le plus juste, l'élégance même, on lui prête même quelques accointances avec les grands crus de Bourgogne.

C'est sans doute car il grandit sur un sol de sables (et non de galets comme la plupart des autres), et plus proche des pinèdes, qu'il est élevé dans des foudres vieux comme Hérode (en lieu et place des barriques de bois neuf et boosté à souhait comme certains autres) qu'il acquière cette finesse.
Mais c'est aussi et surtout grâce à Louis, Jacques puis Emmanuel Reynaud, à leurs éthiques et à leurs visions, que nous aurons le droit en ce jour, de goûter à ce jus de raison.

Nous avons choisi ensemble, avec le chef, le millésime 2004 pour plusieurs raisons, tout d'abord car il est l'image même de cette fraîcheur grandiose. Mais aussi pour avoir le droit de goûter aux fruits de ce vin dans sa première jeunesse, du framboisé en gelée à la cerise dans tous ces états.

Et puis pour commencer une histoire d'amour, tout doit être neuf, aérien...suave...et à n'en point douter ce vin aura toutes ces qualités...

Amis épicuriens, à vendredi soir...

mardi 17 août 2010

27 Août - Un diner avec quelques beaux vins du Rhône

En ce vendredi soir 27 Août, au coeur de l'Alsace, se rassemblent quelques amoureux des vins de la Vallée du Rhône.

J'organise pour vous, à la Taverne Alsacienne à Ingersheim, ce fief de solides mangeurs et de grands goûteurs, un repas ON THE RHÔNE AGAIN ! Un dîner centré autour des vins du Rhône Nord et Sud.

Au menu, 3 plats, 6 vins, dont BEAUCASTEL blanc et RAYAS rouge et quelques autres surprises et belles appellations rhodaniennes (Condrieu et Cornas entre autres)


J'organise un dîner épicurien, avec quelques beaux vins, pour 80 € par personne


Si vous désirez vous joindre à nous, il suffit de me contacter au plus vite et de réserver sa place auprès de moi, par mail (ICI), ou par téléphone (06-19-35-14-98).

Comme à l'accoutumée, ce repas sera le moment privilégié pour parler des vins du Rhône et vous apprendre quelques détails d'importance, en toute simplicité et totale décontraction, pour le plaisir...tout simplement !

lundi 9 août 2010

Le Chambard, les Nasti, 1 Diner, 3 plats signature

Il est des chefs, des familles, qui font plus parler d'eux que d'autres, et c'est bien le cas depuis quelques années de la Famille Nasti, du Chambard à Kaysersberg.

Il y a plus de 5 ans, une partie de l'Alsace gourmande avait déjà les yeux rivés sur eux, depuis 2007 et le titre de M.O.F, c'est tout le gratin épicurien de France qui les découvrait, et depuis, on se demande sur quelle planète vivre pour ne jamais avoir entendu parler d'eux, en tout cas, pas celle du goût.


Escargots de la Weiss à l'Alsacienne, façon "nouvelle mode"

C'est avec des plats de ce style, avec leur carte très "signature" que tous les fins palais ont appris à aimer cette famille et à retourner autant que possible à leur table.

Il faut dire que cette vision "nouvelle mode" de l'escargot, qui trône en carte et sur le menu MOF depuis très longtemps, avec son clin d'oeil au plat winstub, semble avoir été pensée pour coller à l'air du temps.

Ça part en tout sens et en toute texture, tous les goûts sont dissociés pour se mêler en bouche au final. Le jus de persil au fond est des plus profond, il est surmonté d'un tendre flanc sur lequel est posé une fine feuille de kougelopf. Là-dessus, quelques belles bêtes, vaporisées d'un nouvel air de persil, totalement dans son caractère.



Pour certain, dont moi il me faut l'avouer, c'est un peu compliqué, un peu trop cérébral-visible, mais il n'y a rien à dire, ça touche au but car c'est Bon....et quelle maîtrise, quelle réflexion, quel travail.


Après une entrée de ce niveau, on attend le plat avec une impatience folle, car il s'agit du fameux Baeckaoffe au lard paysan, un autre plat qui me fait de l'oeil depuis de longues années, il faut dire qu'avec un tel titre, il turlupine sans doute un paquet de fine gueule.

On vous présente un lobe entier, oui vous me lisez bien, un superbe lobe entier, de la bonne couleur, dans un de nos fameux plats, plongé dans une marinade sombre, et on vous le rapporte, 45 minutes plus tard à table et là, le choc !

Baeckaoffe de foie gras au lard paysan

C'est toute l'âme du chef à nouveau qui se présente dans l'assiette, mais dans une autre dimension, dans un plat tout bonnement jouissif.
Autant vous le dire de suite, j'ai mangé Tout mangé, un lobe entier, le soir, vers 22hrs, bonjour le "sérieux" de la chose, et je vais vous avouer pire chose encore, j'en aurais presque repris...
Le foie a totalement perdu son gras superflu qui s'est fondu dans la sauce, sauce absolument fabuleuse, faite d'une réduction de porto, de madère, d'un peu de vin rouge il me semble, et d'une infusion de légumes.

D'autres légumes ont cuits-confits dans cette potion magique, le lard est là aussi pour coller le plat à la terre et le foie a une texture que je n'avais jamais rencontré avant il me semble.

Ce plat est terrifiant, on aimerait boire ce jus à même l'assiette, et d'ailleurs on le fait-discret, et je ne pensais jamais pouvoir manger autant de foie. Ce que j'aime plus particulièrement ici, c'est le juste pendant avec le plat précédent, tout en fausse simplicité, tout en vrai gourmandise.

Et que boire avec cela ?, pour nous ce soir là, c'était un Pinot Gris GC Furstentum 2004 du Domaine Albert Mann. Un vin parfait, avec son corps et ses épaules, affiné par le terroir, un millésime d'équilibre, et la patte du vinificateur.



Après ça on rêvasse, on soupire, et on essaie pas une seule seconde d'être raisonnable, alors on jette notre dévolu sur ce dessert et ce dernier plat "made in Nasti", la ludique "Boule magique à la vanille Bourbon, fruits des bois".

La boule "magique" à la vanille Bourbon, fruits des bois

Et voilà encore une arrivée triomphale devant nos yeux et notre appétit ébahis, c'est joli, ça donne à réfléchir et surtout, ça titille nos papilles et notre curiosité.
Qu'y a t'il de magique, que renferme cette boule ?...que vous dire mise à part : allez-voir de vous-mêmes, vous ne serez pas déçu.

Nos yeux tournent autour de l'assiette pour trouver la faille, la cuillère tapote la sphère qui craquelle doucettement, et rien que pour ça, y'a d'la joie.
On se retrouve enfant à tester du pied la résistance d'une flaque d'eau gelée. Et comme dans l'enfance, on appuie jusqu'à que cela craque, et là, on découvre cette mousse-vanille de la plus haute gourmandise...


On découvre ça et puis encore autre chose - je ne vais pas tout vous dire - on le découvre et on l'engouffre avec le plaisir au coeur et le sourire aux lèvres.

Vous conviendrez que ces plats, qui sont une partie de l'âme du chef, ne peuvent laisser indifférent, tout comme cette famille.
D'ailleurs si vous désirez vous en rendre-compte par vous-mêmes, vous pouvez y aller, choisir cela à la carte car ces plats sont là depuis très longtemps et ne sont sans doute pas près de bouger, du moins pour les deux premiers.
Alors allez-y, avant que les tarifs n'augmentent encore, car mon petit doigt me dit que bientôt, elle sera sans doute là, cette deuxième étoile qui manque à cette partie de l'Alsace et à nos solides Envies de Bon.

mercredi 4 août 2010

Deux Saint-Peray d'Alain Voge, deux vins qui vont bien

Il y a des années comme ça, où une appellation, pas forcément des plus réputés, vous revient souvent à la bouche.

N'étant jamais repu de ces vins de la vallée du Rhône, pour moi depuis début 2010, c'est souvent le Saint-Peray, un vignoble confetti d'à peine plus de 70ha, le plus au sud des Rhône Nord.




Et quand l'été est bien installé, après de fortes chaleurs enfin domptées, les "bons" rosés commençant sérieusement à nous fatigués, il est grand temps de retrouver quelques blancs bon-enfant, joliement fait et qui parle au palais.


J'ai jeté mon dévolu sur les vins du Domaine Alain Voge, sérieuse maison de ce Rhône septentrional, amoureuse dès son origine de beaux Cornas, et qui développe depuis quelques années, sous l'impulsion d'Alberic Mazoyer, une gamme intéressante de Saint-Peray frais et/ou bien fait, habituellement composés de cépage Marsanne (en grande majorité) et Roussane (en petit complément).

Ce vin de source coule de l'Ardèche toute proche, il peut être traité en pétillant ou en tranquillité, et c'est comme ça qu'on le préfère, car les "sérieux" sont capable de lui donner bien plus que de la facilité.





Dans sa version Saint Peray Harmonie 2008, il a un nez frais et léger, très fleurs de printemps avec une évocation de finesse sur des petites notes d'amertume finale. Du coup, cette fin de bouche est assez vive et la simplicité-direct de ce vin fera un paquet de 4hrs heureux.




Dans sa version St Peray Terres Boisées 2007, il nous donne un nez bien plus marqué par un beau raisin à maturité et un élevage certain mais bien maîtrisé. Le tout se fond vite pour nous donner à goûter un vin avec un petit supplément de corps. Le nez est sur la fin de printemps, quand les températures se réchauffent, avec des notes tendrement miellées.



Sur des idées de poire, de lilas, la bouche se précise, s'étoffe, et l'emporte dans un franc plaisir
, bien équilibré par une fin de bouche assez droite finalement. Il n'est franchement pas sans me rappeler quelques Condrieu voisin.



Bien sûr il reste la cuvée "Les Bulles d'Alain" que je ne goûte que très rarement et le haut du panier avec la cuvée "Fleur de Crussol", passionnante aussi, dans un autre registre qualité-prix-plaisir, que je préfère garder pour de belles occasions et de grands apéritifs-jouissifs.

Mais avouez que ces deux vins, qui sortent quand on sait où les trouver, entre 10 et 15€, sont la promesse de quelques bons moments de dégustation simples mais recherchés, des moments de plaisirs pour esprits et curiosités aiguisés...
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