Suivez le guide...

lundi 26 avril 2010

8&9 Mai - Husseren-les Chateaux - Salon des Vins Libres (à vous de pas y'aller, mais faudra pas vous plaindre après)

Ahh que voilà un Salon des vins, qui s'annonce bon et bien...libre, détendu et érudi à souhait, tout ce qu'on aime !

Pour plus d'infos, ça se passe par ici...

Car si on vous promet, dans cette ambiance et dans un décor historique, une dégust gentiment hystérique avec du : Allemand, Binner, Clairet, Frick, Roure, Schueller, Souhaut, Triboulley, Valette, et quelques autres, vous avez envie de rester chez vous ?

Nous pas du tout.

Et quand en plus le repas du samedi soir est préparé par un des tous meilleurs chefs alsacien à mes yeux, Thierry Schwartz du Bistro des Saveurs d'Obernai, pour la modique somme de 45€ (bons vins compris), vous auriez vraiment tort de vous en priver...

Il est à noter que je ne suis pour rien dans cette organisation, mais qu'il m'est impossible de ne pas vous conseiller ardemment de vous laissez tenter.

samedi 24 avril 2010

24 Avril - Domaine Muré, sweet et fin

Comme préssenti, le nombre de malheureux et le plaisir partagée autour des vins du Domaine font que l'on remet ça: même lieux, même programme...Tout sur le Clos St Landelin !


Avec un Riesling SGN Clos St Landelain 1990...pourquoi ne pas se soumettre à ses tentations ?

Il reste une place à pourvoir si la papille vous en dit...phone me !

mardi 20 avril 2010

Condrieu 2006 du Domaine GANGLOFF - Vin entre deux airs

Ce vin, dégusté en janvier dernier pour cause d’un irrépressible manque de septentrional, me revient en bouche ces jours derniers, comme s’il était un peu l’image de ma vie du moment : intense, vibrante et pleine de tendresse gourmande.

Car ce Condrieu de GANGLOFF, sur le difficile millésime 2006 et malgré sa grande jeunesse apparaît tout de suite comme un vin plein, gardant une fraîcheur totale.
A l’ouverture on est encore dans les registres de la timidité, tout en retenue, sur des évocations de poire et de miel.

Après une petite heure de carafe, le jus s’épaissit, le nez repasse en floral majestueux et la bouche sur les notes de départ, déjà plus vigoureuses, auxquelles s’ajoute le souvenir de belle bergamote.
L’équilibre commence à ce faire en bouche avec cette puissance des arômes qui restent néanmoins fluide et claire. On sait où l’on va, et on prend du plaisir en chemin.


Sa jeunesse joue clairement en sa défaveur dans ces premières heures, le vin manque de calme et de maturité mais son caractère n’est jamais ennuyeux contrairement à certains de ces voisins.

Vin de réflexion, on l’imagine mal à table, sauf en un accord périlleux sur des épices puissantes, ou plus consensuel, sur une tatin d’abricot.

Au bout du chemin et de quelques demi journées de carafage, on entre dans la prospective, la caresse est vive et l’enrobage tactile, une vague envahit l’atmosphère de long instant durant.

On retrouve désormais la force, la vie, mais aussi bien plus de fruit et de caractère primaire du Viognier, en mode majesté, de l’abricot juteux, de l’amande effilée, de la poire fraîche et le meilleur des miels rhodaniens.


De ces vignes escarpées, ne naissent que des vins entiers ?


Un vin d’esthète, avec ce qui ressemble à une jolie amertume en retour final, qui ne fait qu’anoblir le plaisir de la dégustation de ce vin dégusté bien trop tôt…mais quand on Aime…

vendredi 16 avril 2010

Domaine Muré, contre-visite

C’était un Samedi 10 Avril 2010, pour quelques heureux papillonneurs d’Alsace qui souhaitaient se faire cajoler les papilles. C’était au Domaine Muré, accompagné de la fille.

C’était une dégustation-épicurienne, sérieuse et gentille. C’était surtout un accueil, une ambiance et 15 vins, pas sérieux mais bien faits, dont les souvenirs encore nous titillent…



Farandole liquoreuse pour caresse de palais, une telle série s’apprécie avec la gourmandise de ceux qui ont trop attendu le retour des douceurs.
Et tous se rappellerons longtemps de ces Riesling Clos St Landelin, quand le VT 2001 parle au SGN 1990 dans un duo passionnant.

La fraîcheur vibrante du premier, déclamant toute la gamme des confits du citron, prépare la bouche du deuxième, plus mât, plus mielleuse et cirée, toujours avec une fraîcheur, cette fois plus sereine.
Avec une petite salade d’agrumes glacés, jus chaud miel & verveine, préparé par mes soins attentionnés…on se dit que le sublime, finalement, reste à notre portée...


Attablés et réunis autour de tant de douceur, l’ambiance ne pouvait être que souriante et contemplative.
Chacun se projette dans ses souvenirs de goût, dans sa bibliothèque d’arômes, et en ressort dorloté par ces vins voluptueux et équilibrés.


Je pense sincèrement que ce terroir ne peut se comprendre qu'ainsi, dans sa globalité et avec le recul du temps. C’est là que l’on apprécie véritablement cette terre riche et solaire, ces vins de corps et de gardes.


Une bien belle après-midi en sommes, pour amateurs de jus épais et vibrants, débordant de générosité et d'une multitude de fragrances alsaciennes...

dimanche 11 avril 2010

Faim de simplicité et de légèreté...

Là, tout de suite, j'ai faim de simplicité et de légèreté...

Après ces milles délices pascal et ces repas à rallonge, il arrive, même aux ogres pantagruéliques comme moi, de se satisfaire d’un rien…

Alors je mangerai bien à nouveau ce saumon mariné, sorbet moutarde et radis blanc dégusté début mars à Colmar.

Saumon mariné, sorbet moutarde, radis blanc et mandarine

Cette entrée est parfaite pour mon envie du moment, belle et appétissante, d’un mariage évident entre le beau gras du poisson, et le tendre piquant de ce sorbet-moutarde, déjà souvent rencontré, mais qui en ce lieux trouve un irréprochable équilibre.


On picore du bout de la fourchette, une lichette de ce beau saumon, de la pointe du couteau, on arrache un peu de cette glace "exhausteuse d’appétit", on mêle le tout avant de le donner en pâture à ses papilles avides de plaisir.


On passe par ce joli ruban de radis blanc, qu'on tranche et qu'on trempe dans le trait de mandarine'concentrée, et la bouche est propre et prête à revenir à ses premiers désirs.

Gros plan sur mon appétit du moment

Parce que légèreté bien pensée - bien réalisée, n’a jamais été synonyme de tristesse à table…et parce que la faim revient en dégustant…qui sait si après cela, l’envie d’aller plus loin, plus fort, plus haut, ne reviendra pas vous tenailler la voracité…

Bon appétit chers amis…

mercredi 7 avril 2010

10 Avril - Tentation de dernières minute...

Même si la session de ce Samedi 10 Avril, a bien vite trouvée 10 preneurs, trop content de se prélasser les papilles dans autant de Clos Saint Landelin...

Mais au vue du nombre de déçus et de "mécontent", il est fort possible que l'on reparte pour une nouvelle session en fin de mois, si ça vous intéresse, vous savez désormais où me joindre.

mardi 6 avril 2010

Was ich les "Tapas d'Alsace" ?

Drôle de question pour une drôle d'entrée...étrange que cette manie de tout "tapassisé"...mais après ces quelques jours d'agape joyeuse et familiales, voici un moyen de goûter l'Alsace en légèreté.

Parce qu'on en a déjà vu des tapas ici ou là, ça pullule sur les cartes depuis des années pour en devenir quasi-obsessionnel pour certains. Et puis ‘’ ça va donner un coup’d’jeune et de ludique’’ doivent penser les autres.

Mais là on ne sait même pas quoi en penser, le plus simple étant encore de le décrire dans un style un peu plus sobre que d’habitude.

Tout d’abord, point important, à l’arrivée du plat, on reste étonné, et en même temps ça donne envie, même pour les alsaciens en vadrouille.
Étonné, parce qu'on avait presque peur d’un espuma de schwina zingala, ou d’une poudre de baeckaofa à se tartiner les narines.

Finalement on est dans l’évident, dans le tradi, mais présenté et servi à la façon « tapas », finalement la manière la moins étrange d’amener cette proposition il me semble, si déjà…

Bref le résultat vous le goûtez par vous-même sur les photos, ça parait tentant non, ces huit légères portions, ces huit touches de l’éventail alsacien ?



On commence en haut à gauche, par le petit pot contentant une knack (petite saucisse) trempant dans un fromage blanc relevé d’ail et fines herbes (bibeleskas pour nous).
On poursuit dans le sens logique par une excitante salade de fromage de tête surmontée d’une mousse de raifort bien tranchante. On finit le haut avec un nem de boudin noir à tremper généreusement dans une compote de pomme.

On attaque le bas par une mini-tarte flambée (flammakuacha en haut-rhinois dans le texte), vachement feuilletée et surmontée d’un bel escargot et d’un petit bout de lard, on poursuit sur une soupe au riesling toute bête mais tellement bonne qu’on la boirai bien à la bouteille.
On finit le bas par une cuillère gourmande, où un beau foie gras copine avec un chutney de baerawecka (aux fruits confits d’hiver pour les non-avertis).

Arrivée là, on n’oublit pas le petit bretzel, déposé à côté de l’assiette, et on finit par les deux suspensions : un pic terminé d’un bonbon de cochon…de la joue de porc panée ; ainsi qu’une superposition hareng-pomme verte.

Voici donc cette bizarrerie, cette entrée intitulée « Ma signature, les tapas d’Alsace, hommage à notre région », servie au Restaurant de la POSTE à Riedisheim, par le chef Jean-Marc Kieny.

Vous conviendrez qu’on est passé pas loin de la correctionnelle, mais que finalement l’hommage est réel et sincère, tant le chef semble aimer sa région, et finalement voilà qui est bien plaisant pour les touristes-picoreurs, et les gars bien’d’chez nous, en manque d’Alsace.
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